Nadia !
Le pari n’est tenu pour te rendre grâce.
Ton éclat nuancé de rose et de pourpre,
Evoque le rubis qu’un peintre ne trace
Q’un chantre ne chante dans l’ode champêtre.
Ton mérite est plus cher qu’un diamant royal,
Ta valeur surpasse les joyaux de la terre,
Ta vertu génère des saintes de chorale,
Tu es ce prodige de notre univers.
Dussè-je muer en encensoir précieux
Et te sanctifier par des fumigations
Qui renvoient mes tendres complaintes aux cieux
Et livrent le sujet de mes émotions.
Ma magie du verbe n’est péché, ni crime.
C’est l’âme qui parle, dit ce qu’elle ressent.
C’est le coeur qui vibre par affolant rythme.
Mon vers en cascade déplore l’air stressant.
Ai-je de la grandeur ? Quel joli compliment !
Et de la puissance ? Tu me hisses au faîte,
Aux hautes sphères du merveilleux firmament.
J’en suis ravi chère Nadia que tu l’attestes.
Mon lyrisme est pour toi, femme de culture. Cherche-t-il à dérober un amour sans espoir ? Oh que non ! Il te loue pour ta belle allure, Comme dîme à payer pour tes veillées du soir.
Le chant n’est pas magie, c’est de l’art recherché, Evertué d’idéal et de franchise du cœur, Où l’âme désire planer et chevaucher,
Passionnée de sublime, extasiée de bonheur.
L’auteur a présenté, mercredi 6 mai, ses ouvrages au palais de la culture de sa ville natale; la séance a été suivie d’un débat et d’une vente dédicace. Et furent consacrées trois interviews de la radio régionale de naama, dont l’une rediffusée à la radio nationale informations culturelles.
presse algérienne