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8
juin 2009
bleu oeillet’extrait de l’odyssée à paraitre ahmed bencherif
Posté dans Poésie par bencherif à 2:48 | 5 réponses »

                             Bleu œillet, extrait de l’odyssée à paraître ahmed bencherif

            Je te vis radieuse, vêtue de bleu oeillet

            Entre le tapis vert et le jaune doré,

            Sous l’éther par journée très peu ensoleillée

            Et, tout autour de toi, se dressaient les fourrés.

            Tes noirs cheveux retombaient sur tes seins,

            Tes yeux éjectaient la flamme pour brûler,

            Lovés sous les cils noirs, sur ton visage sain

            Sans faux pli, ni rides dont la peau était halée.

 

            Tu étais si belle dans ce champ de blé mûr,

            Gracieuse comme la biche de ton bled,

            Attirante sans fin, rafraîchie par l’air pur,

            Souriante à l’envie, sûr de ton remède.

            Les épis caressaient tes jolies mains brunes

            Les herbes s’inclinaient à tes pieds couverts.

            Par émoi, l’artiste retenait son haleine             

            Et de partout montait le chant de l’univers.

            Derrière toi, le champ prenait sa naissance,

            Pour se jeter loin et finir au tapis vert

            Fermé par une haie de plantes peu denses

            Qui fermaient l’horizon où naissait le bel éther.

                  

            Un vent léger soufflait, caressait tes cheveux,

            Baisait ton visage, rafraîchissait ta peau

            Collait ta chemise sur ton corps délicieux,

            Te susurrait à l’ouie l’évasion au hameau,

             Roucoulait la chanson de l’amour à venir,

             Berçait les feuillages où nichaient les oiseaux

             Faisait flotter le blé joyeux de t’accueillir,

             Heureux de vivre un jour avant la fatale faux.

             

             Le gazon immense, par ci par là terreux,

             Te faisait un beau lit  très épais et tendre

             Pour mouiller de rosée ton corps svelte et gracieux

             En sentir l’haleine sans plus attendre,      

             Pour vivre des moments de plaisir intense,

             Gravé en mémoire jusqu’à la fin des temps,

             Oublier tes soucis, détruire tes transes,

             Jouir à satiété de joie cachée longtemps.

            


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5 réponses:

  1. NADIA écrit:

    Je resterai à ton écoute pour une humble participation ; certes , je suis professeur de Français mais que nenni, je n’ai point cette âme de poète!!!
    La sensibilité de ta plume fait vibrer et je vois que, même en l’absence, d’une certaine chronologie des vers, tes poèmes surprennent, envoûtent …

  2. bencherif écrit:

    Keira, merci pour ton émouvant comentaire; vraiment tu me brodes au fil d’or; pas étonnant tu es passionnée de poésie; chère keira, je posterai un nouveau poème pour te faire plaisir et etre aussi fier de l’écrivain et poète de ton petit ays, Ainsefra

  3. bencherif écrit:

    Merci Nadia pour avoir noté mon extreme sensiblité; laisse-moi dire autant de toi; de plus, tu es experte en littérature et tes avis sont u encouragement précieux; merci;

  4. Kheira la Séfraouia. écrit:

    Bonjour!
    Quelle élégance dans l’écriture et que d’émotion dans les mots…. les phrases si bien choisies.. Je t’avoue que j’ai savouré chaque ligne. C’est un poème subtil, léger, frais, réel… touchant… les qualificatifs me manquent pour décrire la constellation d’idées et d’émotions que suscite ce poème…
    Les deux… rejoignent désormais le jardin de poème que je cultive allègrement … ils y sont placés très haut..
    Tout simplement merci pour ce grand moment de bonheur et reviens souvent nous enchanter mon cher ahmed..Bref, on dit: jamais deux sans trois… à quand le troisième????
    Enfin, j’espère que tes livres trouveront leur juste place dans les futurs rayonnages de toutes les librairies… C’est dimanche… je vais prier pour toi. Keira.B.

  5. NADIA écrit:

    Je te vis radieuse, vêtue de bleu oeillet
    Souriante à l’envie, sûr de ton remède.

    Je ne peux te dire que bravo: tu incarnes une sensibilité extrême et tu sais la faire passer à travers tes poèmes!

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