ahmed bencherif écrivain et poète

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Archive pour août, 2009


Florence, extrait de l’odyssée à paraitre ahmed bencherif

9 août, 2009
Poésie | 11 réponses »

                                   Florence

               Florence, doux rêve qui vient la nuit

               Chanter la romance au son de la lyre,

               Curer l’âme troublée par l’affreux ennui,

               Guérir la plaie du cœur, chasser le délire,

               Ouvrir les horizons au-delà des grands flots,

               Elire le logis dans les bois verdoyants,

               Cultiver le jasmin, épandre le pavot,

               Insuffler dans ma vie ses charmes attrayants.

               La lune disparaît lorsque tu apparais :

               La voûte céleste est alors brillante,

               Constellée en grappes par tes beaux attraits,

               Œuvre d’art grandiose, sublime et fascinante. 

               Au clair de Florence, la romance est chantée,

               La sonate est jouée, les notes se plaignent,

               Les houris évoluent en danses envoûtées

               Et dans l’eau bleue du lac les cygnes se baignent.

               Ta beauté surpasse les pierres précieuses,

               Rouges et violacées, vertes et bleues, argentées,

               Astre magnifique, de couleurs berceuses,

               De radiations tendres, à jamais attestées.       

               Le soleil se couche, lorsque tu apparais ;

               Alors le ciel est bleu, baigné de lumière,

               La nature active dans ses plus beaux attraits,

               Les jolis passereaux chantent leur grand concert,

               Les fleurs s’épanouissent, les lys et les lilas,

               Les herbes renaissent, les moissons durent l’an,

               Les branchages valsent malgré leurs entrelacs,

               Les senteurs enivrent, charriées par les vents.   

               Tes dards brûlent l’aigle dans son lointain envol

               Et soufflent l’air chaud sur la neige qui fond.

               Ma main ne brûle au feu de forêts des saules,

               Mais brûle sur ta joue, jusqu’au derme profond.

               Les fleurs épanouissent à ta seule haleine,

               Avec précocité et de meilleurs éclats.               

               Mon talent s’enflamme de poésie pleine,

               Par ton hale qui tient mon être dans ses appâts.

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