Imrou El Kais, le grand poète arabe du sixième siècle, draguait sa cousine, Fatima. Un jour, il la vit sortir avec ses copines à dos de chameau. Il prit le sien et les suivit sans se faire remarquer. Elles s’éloignèrent indéfiniment du douar et s’arrêtèrent dans un ruisseau où elles se déshabillèrent et commencèrent à se baigner nues. Elles se divertissaient, jouaient joyeusement dans l’eau sous des gazouillis tendres, nageaient comme des naïades, ou les filles de l’eau, comme on les appelle en arabe. Notre poète ramassa leurs vêtements et resta embusqué dans un fourré. Il faisait chaud et elles ne sortirent de l’eau fraîche qu’au bout de trois heures. A ce moment, Imrou El Kais se montra et elles retournèrent dans l’eau. Il leur dit que si elles voulaient rentrer au quartier, elles n’avaient que venir nues, l’une après l’autre, prendre leurs vêtements. Elles refusèrent et restèrent cachées dans l’eau. Le temps passait et elles s’inquiétaient, tandis que le poète s’amusait et essayait de découvrir de loin les contours de sa cousine. Elles perdirent patience et dirent que leurs parents pourraient arriver et ils le sabreraient et lui trancheraient la tête. Il répondit qu’il était un guerrier craint par tous et qu’elles n’avaient qu’à satisfaire son désir. Elles s’avouèrent finalement vaincues et sortirent, l’une après l’autre, tandis que Fatima y resta, dans l’espoir de voir son cousin renoncer à son caprice. Le poète amoureux ne changea point son attitude et Fatima sortit enfin de l’eau, plus belle qu’une nymphe. Les filles le sermonnèrent et lui reprochèrent de les avoir garder trop longtemps prisonnières dans l’eau et qu’elles avaient terriblement faim. Il leur proposa de les rassasier, en égorgeant et en faisant rôtir son propre chameau, à condition qu’il s’embarque dans la litière de Fatima pour retourner au camp. Cela fut et sur le chemin du retour, il profita pour faire l’amour avec Fatima qu’il embrassait indéfiniment, envoûté de parfums
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22 mars, 2017 à 19:58
La poésie devient comme de l.orge et en le donne a » un âne..
5 mars, 2017 à 15:54
merci pour votre visite et votre appréciation. nénamoins, votre commentaire m’étonne dans sa teneur, alors que vous réclamez théologien ; Imrou Kais est anté islama ; donc ça n ‘a ien à voir; je vous éclaire également que je me réfère à Imam Jazouli qui a analysé les odes arabes ; mer ci
2 mars, 2017 à 11:35
Route l.histoire de l.humanities en ne’ pas violeur ni criminal on le devient suivant les rhymes de la vie.
2 mars, 2017 à 1:36
Abain mon ami sa se vois sue tu lis pas les journaux regarde les malades les violeurs autour de toi les touristes qui vont dans les autres pays que pour faire des xxxl l.incessant c’est ici regarde les médias
2 mars, 2017 à 1:24
Je trouve que les commentaires ne sont pas juste sur imro elkay s.il a fait l amour avec sa cousine lire le droit islamique au lieu de dire n.importante quoi c’est faux votre commentaire je suis un théologien posez moi votre question.
7 septembre, 2012 à 21:09
merci pour votre commentaire; effectivement le comportement du poète serait de nos jours trahi et formerait sujet psychanalytique; sauf pour l’inceste qui ne fut considéré comme tel que par la religion islamique; donc il était naturel pendant l’époque païenne arabe.ce que j’ai tenu à noter c’était surtout l’amour chez les poètes arabes préislamiques;
6 septembre, 2012 à 18:44
Je me suis limité à la lecture des deux premières phrases de l’histoire « du grand poète arabe ».À travers l’écrit de Bencherif, on est frappé par deux travers de imrou elkaïs:
il drague sa cousine, ce qui fait de lui un incestueux.
Il épie sa cousine et ses copines pendant que celles-ci se baignent, ce qui en fait un voyeur.
c’est d’un malade qu’il aurait fallu, s’il avait vécu dans les temps modernes, psychanalyser.