Clair de lune
C’est un clair de lune propice à ma langueur
Dont les ondes s’élèvent au ciel constellé,
Faisant geindre les pulsations de mon cœur
Pris au carrefour des adieux hélas scellés.
Tristement, il y pleut d’abondantes larmes,
Comme les embruns d’un soir d’hiver en mer,
Qui noient la barque en péril par les lames
Qui s’y brisent sous la furie des flots amers.
Ainsi la barque de nos amours naufragée
Aura pour destinée les noires abysses,
Sans rivage d’issue pour enfin abréger
A rien la romance sans voir les prémices.
Pourtant cet horizon assemblait les deux bleus :
L’indigo de la mer et l’azur du ciel
Baignés par le soleil sans filet nuageux,
Comme une merveilleuse aquarelle.
Dans nos jardins d’amour, sans cesse cultivés
Par l’art poétique, arrosés de douceur,
S’exhalaient les senteurs par la brise levée
Aux primes aurores, au couchant en rousseur.
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17 janvier, 2013 à 17:56
Une vague d’amour..d’amer, qui nous prend tantôt en haut, tantôt en bas..un ressenti agité puis apaisé je ne sais par quel secret..mais agréable lecture..bravo poète.
17 janvier, 2013 à 17:49
Une vague d’amour..d’amer qui nous prend, tantôt la haut tantôt en bas..agités sont tes mots puis adoucis par je ne sais quel secret…
Agréable à lire..merci et bravo.