ahmed bencherif écrivain et poète

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Archive pour janvier, 2014


François Hollande et Valérie Triierweiler; ahmed bencherif

30 janvier, 2014
culture | Pas de réponses »

J’ai soulevé une bourde comportementale de François Hollande, en sa qualité de président de la république française, qui partage le palais présidentiel avec sa concubine Valérie Trieirweiler, puis dans sa manière placide et péremptoire de mettre fin à cette relation avec sa maitresse. Que l’on ne s’étonne point de dire qu’un concubine n’est plus ni moins qu’un maitresse. Le schisme religieux chiite d’Iran permet à l’homme d’en avoir autant qu’il peut, autant qu’il veut.
oui j’ai soulevé cette question par humanisme, par solidarité humaine pour une femme qui a malgré tout droit à des égards t surtout le droit à la parole et à la liberté de la dire, sans être obligée de se cacher, ni de cacher ses états d’âme et surtout de déclarer publiquement qu’elle avait consenti à cette rupture. On a l’impression que Hollande s’est comporté en monarque usurpateur et non en tant que président qui est le produit d’une démocratie.
Donc la politique de Hollande ne m’intéresse pas, ni celle d’un autre président français. Néanmoins, quand cette politique vient à moi, touche mon orgueil, obscurcit mon horizon, entache de noir mon cil bleu, alors je réagis. C’est à dire quand cette politique franchit les limites internationales, devient un fait international, alors je me sens concerné. Car elle touche l’opinion internationale dont j suis un élément ou passif ou actif malgré moi. Quand Sarkozy fait la guerre à la Libye, installe par les armes les hommes qu’il veut au pouvoir en Cote d’Ivoire, quand Hollande fait la guerre au Mali, alors mon sens de l »‘Africanité » se réveille et je me révolte. Pourquoi? Parce que le paternalisme des politiques français sur l’Afrique est toujours vivant, vivace malgré l’indépendance du continent africain. C’est l’instinct colonial qui réagit par leurs voix et dans les voies qu’ils tracent pour nous rappeler toujours notre asservissement.
Surtout ne tirez pas à boulet rouge en évoquant le chauvinisme ou la xénophobie. Nous gardons en mémoire un Jacques Chirac qui s’était distingué pendant la guerre de Bush contre l’Irak. Il n’avait pas adopté le profil bas et avait gardé la tête haute face à l’homme le plus puissant de la planète. On voit dans quel état c pays a été réduit, un état lamentable de guerre civile, de sous-développement inquiétant. Je lui rends hommage non par solidarité arabe, mais par le fait qu’il avait su incarner la fonction présidentielle et d faire entendre la voie de la France dans le concert des nations. Mitterrand avait aussi bien incarné cette fonction présidentielle en ralliant la coalition en 1990 dans la guerre internationale contre l’Irak qui avait agressé un pays et avait donc violé le droit international ; là encore je suis du coté de l’opinion internationale dont je fais partie.

la colère u peuple extr Margurite t.2; ahmed bncherif

29 janvier, 2014
Marguerite t/1; t/2 | Pas de réponses »

- C’est vrai, la question est très grave, dit hadj Kadda. Le peuple en est bouleversé et fulmine, installé sur un baril de poudre qui risque de prendre feu à chaque instant. Ce sera peut être le début d’une nouvelle guerre que la France aura bel et bien cherchée avant l’heure. Le peuple n’attend qu’une occasion pour prendre les armes et rappeler à la France qu’elle est indésirable dans le pays.

- Est-ce bien de quitter sa propre patrie, dit Hamza ? Que fait-on de l’amour qu’elle attend de nous ? Elle a besoin de nous pour la défendre, elle a besoin de notre sang pour la libérer du joug colonial. Ne dit-on pas chez nous que nous ne quitterons pas notre patrie malgré les brûlures qu’elle fait ? Ne dit-on point que nous ressemblons à la vipère qui ne quitte pas son territoire, malgré le sable qui brûle ses organes ?

- Ces familles émigrées s’étaient justifiées en disant qu’elles ne pouvaient pas vivre dans le pays dominé par les impies, dit le cavalier. Elles préfèrent vivre en terre d’Islam, comme des réfugiés selon la charia.

- Les docteurs de la loi précisent pourtant que l’amour de la patrie résulte de la foi, répondit Hamza. Ils sont formels et aucune loi au monde ne prétend le contraire. Si tout le peuple devait émigrer pour fuir les exactions, le pays serait livré gratuitement à un autre peuple.

- Tu es encore jeune mon fils et tu ne connais rien des souffrances que les indigènes endurent.

- Je suis jeune, c’est un fait, mais je connais toutes les oppressions que nous endurons. Nous ne sommes pas des indigènes, nous sommes les fils de notre pays, des algériens.

Hamza parlait calmement et sans passion. Ses propos concis et précis avaient ému le cavalier qui comprit qu’il se trouvait en présence d’un jeune homme de savoir, éclairé sur la jurisprudence musulmane. Hadj Kadda éprouvait une satisfaction intérieure énorme et pensait non sans raison que les jeunes pousses donneraient leur fruit le moment venu. Il approuvait les propos de son jeune élève en acquiescant par un hochement de la tête. Puis, il dit au cavalier que ce jeune est un lauréat de la medersa de la grande zaouïa de sidi Ahmed Ben Youcef de Meliana. Le cavalier s’exclama brièvement et dit : « les  élèves des medersa sont bien cultivés et incarnent de ce fait un meilleur avenir, ils constituent une menace réelle pour la politique coloniale qu’ils réfutent en bloc et donnent une grande phobie aux colons qui se croient menacés dans leur existence seigneuriale ».

La culture arrache l’individu de la barbarie, lui prodigue la perception des choses dans leur dimension, trace la ligne de démarcation entre le bien et le mal, l’exploitation et la liberté. Elle est le garant de l’existence saine et représente la conscience de l’humanité depuis la nuit des temps. L’inculte ignore jusqu’à sa propre destinée et ne puit lutter pour défendre efficacement ses propres intérêts. Les élèves des médersas recevaient un enseignement qui répondait aux impératifs de leur époque martyrisée par l’oppression qu’il fallait à tout prix combattre pour retrouver la liberté. La notion du Djihad (le combat) qu’ils vivaient au plus profond de leurs êtres était gravée dans leurs esprits; elle était inhérente à la domination et constituait une force prodigieuse qui menaçait l’ordre établi.

Hamza dit que le rôle des lauréats des médersas consistait à éduquer les masses que le colonisateur plongeait dans l’ignorance pour maintenir indéfiniment sa domination, à leur rappeler qu’elles appartenaient à une race de défi qui honnissait toutes formes d’esclavage. Il est toujours bon d’entendre des éloges sur soi et les hommes éprouvèrent une certaine ivresse, ils souriaient et se regardaient, sans faire de commentaires. Ils se gonflèrent non sans raison, ils étaient fiers d’être eux-mêmes. L’éloquence du lauréat  donnait des images sublimes. Le cavalier en était fortement intéressé. Mais, il avait à faire ; le temps avait passé rapidement et c’était le moment de reprendre la route. Il fut très prodigue en compliments à l’égard de Hamza, puis il loua l’hospitalité de son hôte et demanda  à  prendre congé. Il dit qu’il avait encore beaucoup de chemin à faire et espérait arriver au crépuscule tombant au premier ampement vers le sud où il y passerait la nuit, pour être le lendemain au soir dans son propre au milieu de la nuit une certaine panique, car le douar d’accueil croirait automatiquement à une agression et agirait en cause. Le cavalier fit ses adieux et les quitta.

Gouvernement extr Odyssée ahmed bencherif

28 janvier, 2014
Poésie | Pas de réponses »

Gouvernement

 

L’administration tue : les âmes périssent,

Le cœur bat faiblement, le cerveau hiverne,

Les ans languissent et de spleen finissent

Visage livide, cheveux gris, peau terne.

 

Elle terrorise, l’on ressent la phobie

Que l’on traîne jusque dans notre sommeil.

Par un malin plaisir, elle beugle et châtie.

Elle tue le rêve, ternit les merveilles.

 

Elle est abrutie, inculque l’idiotie,

En fin pédagogue, sombre dans le chaos,

Se complait tendrement dans l’erreur et l’inertie,

Recule sans envie, aime tourner le dos.

C’est l’épouvantable et perpétuel bagne.

C’est un corps sans vie, qui mange les justes,

Brutalise les bons, sans répit condamne

Les hommes vertueux, aux gourbis vétustes.

 

Le poltron se soumet pour un sou, pour un pain,

Mue en caméléon, fuit comme la fourmi.

Il est fataliste, croit fort au lendemain,

S’accroche sans espoir aux prétendus amis.

 

Le preux se révolte : plus de sou, plus de pain.

Il renoue le lien, sa fureur visible,

Prêt à recommencer, à rebrousser chemin,

A la moindre bévue, bête et blâmable.

 

Impôt extr Odyssé ahmed bencherif

28 janvier, 2014
Poésie | Pas de réponses »

Impôt

 

 

L’impôt nous frappe sans merci l’an entier

Pressure le pauvre et ruine le riche.

Vends et paies la taxe ou attends l’huissier

Vends bijoux ou tamis, trophée ou fétiche.

 

L’enchère menace et la terre tremble

Le fellah préserve tant qu’il peut et combat

Le colon le guette, sa joie à son comble

Tenté par un crédit espère le rachat

 

L’impôt ravit le blé, abandonne le son

Le fellah crie furieux, sème toujours le blé

Attend revenir dans la nuit le croissant

Trop fier trop digne et toujours révolté.

 

La nuit coloniale était trop violente,

Et dépouillait l’impôt de ses caractères

De vertu pratiquée à l’égard des gentes

Depuis l’émergence prouvée du numéraire,

Acte volontaire de l’élan solidaire,

Basé en équité pour le bien commun,

Sans laisser sur ses pas l’émoi réfractaire,

De redevables brimés sans des  égards humains.

 

Zoubeida extr Odyssée Ahmed Bencherif

24 janvier, 2014
Poésie | Pas de réponses »

Tu partis, Zoubeida ! Tu partis, Zoubeida,

Seule en voile blanc et de tout dépouillée,

Ni velours, ni bijoux, seule dans ton trépas,

Munie de ton bilan d’actes sains ou souillés.

 

Tes pompes funèbres, arrosées de larmes

Dans un chant religieux, émouvaient le cortège

Venu massivement te dire dans le calme

Ses tristes adieux dans ton dernier refuge.

Tu laissas pourtant plus qu’un vague souvenir

Dans ta cour intime, plus qu’un riche trophée.

Tu laissas un trésor qui ne puisse périr,

Formé de symboles vivant comme une fée,

Dans le corps et l’âme de ta sœur Nadia

Qui te chante toujours, prise par le deuil

Vivace, forte pourtant comme un séquoia,

Inspire son poète pour dire sur feuille

Sa souffrance d’être séparée de toi,

Malgré l’an déjà plus vieux qu’une décade,

Pour lire  en piété l’élégie maintes fois,

Dans l’odyssée immortelle qu’elle garde.

 

 

 

 

 

 

 

annonce création bureau écrivains algériens Naama; ahmed bencherif

14 janvier, 2014
presse | Pas de réponses »

l’espace des écrivains, des poètes de Naama est enfin né à la grande satisfaction du public littéraire. C’est le bureau, ou section locale des écrivains du département de Naama, qui se trouve présidée par le romancier et poète Ahmed Bencherif, dûment mandaté par monsieur Youcef Chagra, pésident de l’union des écrivains algériens, suivant décision du 26 novembre 2013.

Nous sommes heureux de présider à la destinée du bureau des écrivains de Naama et nous espérons la contribution de chacun des écrivains et poètes du département de Naama pour lui garantir le plus grand succès de la littérature locale qui, nous le souhaitons vivement, se fraiera un chemin balisé et parviendra à se faire entendre au niveau national et international. Nous n’hésiterons pas à promouvoir chacun de nos écrivains et poètes et leur seule contre-partie s’illuste par leur  contribution active dans nos différents activités culturelles que nous entamerons par dimension locale pour atteindre enfin la dimension nationale.

Pour ce faire, nous éditons un programme riche et annuel dont les thèmes seront développés dans des communications et par des écrivbains poètes locaux, nationaux, et dans une prochaine étape, intenationaux pouvu que les moyens, qui sont importants, soint disponibles.

En ce qui concerrne le local, nous avons introduit une demande à qui de droit que nous ne remercierons jamais assez pour la disponibilté t l’intéressement que cette autoité a exprimés.

bienvenue

Annonce du nouveau recueil les odes de l’amour; ahmed bencheif

4 janvier, 2014
presse | Pas de réponses »

il y a 3 ou 4 mois, j’avais fait le pari de composer un recueil à thème unique : AMOUR; c’était si difficile alors que j’étais quart de recueil; je vous avais posé la question si je pouvais y arriver(réseaux sociaux); vous m’aviez assuré que oui; mais chemin faisant je me renais compte que c’était trop difficile ; car il fallait éviter les répétions d’expressions d’images; je voulais abandonner , j’avais encore une fois demander votre avis ; vous m’aviez dit un 2èm fois que j’y arriverai sans peine; voilà je vous annonce que j’ai tenu le pari et le recueil « les odes de l’amour » est achevé plus volumineux que l’Odyssée qui est à multiples thèmes; merci merci merci d’avoir cru en mes capacités que je ne soupçonnais pas d’ailleurs;
commence maintenant le parcours du combattant dans la prospection du monde de l’édition; vos avis me seraient très utiles

meilleurs voeux nouvel an 2014; ahmed bencherif

1 janvier, 2014
culture | 2 réponses »

sois philosophe et fais ton bilan de l’année des choses que tu aurai pu ou dû améliorer, des bonne actions auxquelles tu as failli, de l’amour que tu pouvais donner, des marches d’escalier qu tu n’as pas pu gravir, des reculs stratégiques que tu pouvais opérer, de l’entente que tu devais instaurer au sien de ton groupe; mai sois poète et tu donneras l’espoir aux autres, la joie de vivre, l’amour de l’autre, l’altruisme, la domestication de la vie sur terre pour le bien de tous; sois homme sur qui la femme peut compter, poser sa tête sur ton épaule, le déversoir de ses spleens, le modérateur de ses ambitions irraisonnées; sois femme pour apporter toute la chaleur et le confort et l’amour dont il a besoin.meilleur voeux du nouvel an ; joie sereine; votre ami Ahmed

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