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Archive pour le 8 janvier, 2020


Ainsefra Odyssée ahme bencherif

8 janvier, 2020
Poésie | Pas de réponses »

 

Ain-Sefra

 

 

Ain-Sefra, lotie dans l’immense vallée,

Entre deux puissants monts boisés sur les hauteurs,

L’un bleu qui, sur la dune, semble rouler

L’autre marron qui se dresse en raideur.

 

Et tous deux se dressent très haut dans le ciel,

Captent des nuages dont ils gardent des eaux

Qui, dans leurs entrailles, suintent et se faufilent,

Se gonflent sous terre et forment des ruisseaux,

Réserve humide qui fait la félicité

De grandes cultures très riches et variées

Qui trahissent combien avec l’aridité

Du milieu naturel insolite et bigarré.

 

Aujourd’hui aride, jadis très humide :

Ce fut un marécage  vaste et très arrosé,

Où partout l’eau faisait de la contrée féconde,

Dont toutes les moissons berçaient aux alizés.

 

Ce fut la savane sur les hauts plateaux,

Fournie abondamment en herbes très denses,

Enrichies de flore qui embaumait très tôt,

Adoucies de couleurs dont germaient les essences.

Sa faune africaine a disparu de nos jours :

Herbivores et fauves la peuplaient densément,

Depuis des temps anciens échus et sans retour

Jusqu’à l’ère de Juba, guerrier en mouvement,

Constructeur de cités, écrivain éclairé,

Agronome et fellah sur le pas de Carthage,

Chasseur de pachyderme au Sahara doré,

Auréolés de trophées sur tous les rivages.

L’éléphant, gros mangeur, broutait et s’abreuvait

Sur place sans chercher de nouveaux pâturages,

Au Sud vers de lointains et certains rivages

:          Se roulait dans la boue et dans l’eau se lavait.

 

La girafe, belle de sa robe tachetée,

De félin, de pas fier, tous les sens en éveil,

Courait dans la brousse avec agilité,

Peinait à baraquer et prendre le sommeil.

 

Le buffle en habit noir, impressionnant de taille,

Doux en comportement, puissant en défense

Elit son pâturage  aux sites de paille

Près des bois idéal abri par excellence.

 

Le gnou fou en course laisse des poussières

Sur ses pas bousculés comme une traînée

De poudre qui ne meurt et monte dans les airs ;

Jouant ou paniqué, il se sait dominé.

 

Le zèbre en rayures blanches et grises,

De bedaine pleine, de queue comme un fouet

Ne montre d’apathie, presque toujours muet,

Se prend en piège et sur le marais s’enlise.

L’antilope douce, belle et gracieuse,

Couleur fauve et blanche, de noirs yeux ravissants,

Rapide et agile, plus que merveilleuse,

Se cache dans l’herbe pour préserver son sang.

 

Le guépard tacheté avec grande beauté,

Rapide et silencieux, semble bien disposer

De muscles élastiques d’aisance et agilité,

Pour pourchasser sa proie bien inapte à ruser.

Très Puissant prédateur Il voit mal les couleurs,

Peut passer à côté de son gibier terré,

Busqué dans les touffes, mais il sent les odeurs,

Doté d’un flair très fin de tout temps avéré.

 

Le léopard musclé en robe tachetée,

Panthère d’Afrique fougueuse et féroce,

Parcourt la savane, crainte et redoutée,

Croque son gibier aux branchages denses.

Le crocodile rampant  et excellent nageur,

Court vers l’eau des marres et d’étangs,

Attend en immersion  avec joie et bonheur

Chaque proie assoiffée sous les crocs succombant.

 

Et enfin le lion ! Ce fauve et grand roi,

Couronné par les lois de mère nature

De belle crinière qui inspire l’émoi

Et l’émerveillement comme une parure.

Sur nos roches l’homme primitif, conscient

De son identité, laissa de son outil

Un trésor de dessins gravés à bon escient

De ses joies et chasses, d’expression retentie,

Somme de mémoire très riche d’age en age,

Qui permit d’aller sur ses traces à coup sûr

Afin de remonter le temps et ses plages,

Présent fabuleux trouvé sur la roche dure.

 

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les vagues poétiques ahmed bencherif

8 janvier, 2020
Poésie | Pas de réponses »

                                          Ma femme  

 

 

Ton regard  lumineux dans ton œil de gazelle,

Esquisse d’acajou, comble de tendresse,

Tableau féerique, divine aquarelle,

Un verger exotique, samba dans ma tristesse

Havre de mes peines, le chantre de ma joie,

Source de mon label, tambour de mon combat,

Gardien de mon cœur toujours amoureux de toi,

Le plus beau faisceau de mes nuits ici-bas

Le pacte de nos amours scellées sous serment

Un cinq août, dans le fief, au pied de la dune,

Echo bien sonore de nos plus  beaux moments,

Livre ouvert de nos veillées sous la pleine lune

Sa jalousie vis-à-vis de  ces fées  nombreuses,

Sa fureur prompte, dieu soit loué,  passagère

Comme léger nuage par nuit orageuse

Immense noblesse, tolérance salutaire,

Ma chanson inédite de l’amour ressourcé,

L’évasion de mon âme au lointain firmament,

Rappel à notre vie commune bien pensée,

Pardon de mes péchés, immensément clément,

Tes yeux, un arc-en-ciel au chatoyant couchant,

Enviés par l’ange, jalousées par la femme,

Deux pierres précieuses encensées par mes chants,

Mélodie de nos soirs dans la joie et le calme,

Leur beau lac, clair comme la lune de l’été,

Un cristal où je bois le vin de ton amour

Facile à déborder quand je suis attristé

Ma fragilité, aussi, et ce depuis toujours

Souviens-toi ma chérie de mon amour pour toi,

Immense, sincère, fécond et ressourcé

C’est une légende évoqué chaque fois

Par tes concurrentes depuis lors délaissées.      20191022_104721-1

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