ahmed bencherif écrivain et poète

Bienvenue sur le blog de ahmed bencherif blog de culture et Littérature

  • Accueil
  • > culture
  • > Monseigneur John Mac William Evèque de Laghouat Ghardiaia : ahmed bencherif
10
jan 2020
Monseigneur John Mac William Evèque de Laghouat Ghardiaia : ahmed bencherif
Posté dans culture par bencherif à 10:43 | 4 réponses »

Ahmed Bencherif

Ecrivain poète,

A

 

 

Monseigneur John Mac William,

Evêque de Laghouat-Ghardaia

 

Monseigneur,

C’est tout à mon honneur cette opportunité de lire votre lettre, celle d’un pontife, en charge d’un diocèse immense, soucieux de l’harmonie de ses églises, humaniste, ouvert au dialogue, énergique. Vos visites ne me surprennent pas tant, car vous êtes sur le pas de Monseigneur Mercier, mort si jeune, qui parcourait vingt mille km par an. Il faut dire aussi que de son temps, le diocèse s’étendait au Mali, le Niger, le Soudan Français.

Vous saurez, Monseigneur, que je ne suis pas écrivain  en chambre. En, effet je suis aussi actif dans le domaine culturel. J’anime aussi des conférences sur la mémoire de ma ville, Ainsefra. Aussi, j’ai été sollicité par des intellectuels pour donner une conférence sur l’odyssée d’une religieuse de Zaid Boufeldja. Leur argument de connaitre l’histoire de notre petit pays  vint à out de mes hésitations.

J’avais lu cet ouvrage, dès les premiers temps de sa parution, en temps que lecteur, bien sûr. Maintenant je l’étudie pour le dessein suscité. Croyez-moi, Monseigneur, j’en suis déconcerté. L’auteur du livre ne me parait pas tellement innocent dans ce drame, comme dans le texte. il reproduit des lettres qui  normalement doivent figurer en annexe. Alors on se pose la question sur leur authenticité. Il raconte des faits qui ne me paraissent pas plausibles. Pour lui, l’histoire s’arrête en 1949, soit à son enlèvement et à sa déportation au Congo, dans une léproserie, comme il l’écrit. Sœur Catherine me semble être vraiment une victime. C’était une Religieuse, monsieur Zaid lui devait estime et respect et non cultiver une ‘ amitié ‘ assidument.

J’ai été décontenancé en recevant de la mairie de Bolbec Havre l’extrait de naissance avec mention de son décès en décembre 1989 de Sœur Catherine, alors que le livre laisse penser qu’elle mourut en 1949 ou 1950. Qui survivrait dans une léproserie ! Cet élément biographique me donna une toute autre vision : rendre hommage à Sœur Catherine plus que de relater la saga dans la conférence ; pousser mes recherches et mes investigations pour établir la  vérité.

Voilà, Monseigneur, ce dont je voulais vous entretenir et je  vous prie de m’excuser pour exhumer cette affaire, quoiqu’elle le fût avant moi par messieurs Bruckberger et Zaid. Je solliciterai de  votre éminence d’authentifier la lettre jointe, comme émanant de la  congrégation des Sœurs Blanches de  Birmandreis ALGER.

Naama le 15/11/201820180724_165351cathédrale Saint Augustin Annaba Algérie


Fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse.

4 réponses:

  1. A aucun moment, je n’ai avancé que Mr Zaid avait inventé cette histoire c’est une autobiographie et comme toute autobiographie elle est sujette à la subjectivité; j’ai en ma possession l’ouvrage en question et j’estime qu’il éclaire sur beaucoup de choses si vous avez des documents qui éclairent davantage que le livre mettez-les à la disposition de la prospérité cordialement

  2. Mr Zaid, je vous remercie pour votre commentaire écrit surement par affinité car je pense bien que vous appartenez à la famille Zaid et à ce titre vous avez tout le droit de défendre la mémoire de notre regretté écrivain. cependant, je trouve votre critique un peu vague en premier lieu. en effet, vous désavouez un personnage sans le citer et personnellement je ne suis pas dans le secret des dieux pour deviner son identité. d’un autre coté, vous me donnez un rôle d’acteur que je n’ai pas dans cette affairez. de plus vous magnifiez Mr Zaid et vous rabaissez Mr Bencherif qui exhume la mémoire de sa ville Ainsefra comme il l’a fait pour cheikh Benyakoub, Mohamed Ould Ali, cheikh Bouamama, Isabelle Eberhardt. et c’est son droit le plus absolu. vous saurez Monsieur que je suis un écrivain engagé, enfant de la guerre, fils de famille révolutionnaire. je vous informe que j’ai étudié l’odyssée d’une religieuse. il y a des lacunes combler, il y a des faits à vérifier et d’ailleurs nul ne contestera que le regretté Zaid avait séduit sœur Catherine et qu’il n’avait pas tout fait pour sauver son mariage et qu’il avait la possibilité d’alerter les journaux à Paris ou en Algérie . car n’oublions pas que l’Etat français était laïc depuis 1905 et qu’en Algérie les colons étaient anticléricaux
    quant à moi, j’ai arreté les recherches sur cette question et si ma foi vous avez des documents probants qui puissent nous éclairer je suis disposé à les étudier et apporter la lumière à laquelle la société d’Ainsefra a droit

  3. Je trouve ça incroyable, comment prétendre et soutenir que Mr ZaiD avait inventé cette histoire, c’est un vécu amère, difficile mais réel, je pense qu’avant de prétendre et de mettre en doute la fiabilité des événements, en premier adressez vous aux concernés directs de Mr ZAID.

  4. Je ne peux point saluer ce personnage qui est pour beaucoup dans la décadence de l’ALGERIE.

    Il sort de son soit disant droit de reserve actuellement, il devait se taire et se terrer en attendant son heure et se demander quoi dire au seigneur concernant sa complicité, et garder ses allégations concernant Mr ZAID, car du vivant de ce grand homme, ni Ahmed benchrif, ni famille n’osait lever les yeux devant MrZAiD ni devant sa famille, alors faire les courbettes maintenant aux autres pour le discréditer

Laisser un commentaire

Yasume |
les poèmes de mistigri |
philantrope de mbarta |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | HAZA LANITRA
| beauty $pot
| lalarmedelephant