ahmed bencherif écrivain et poète

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Archive pour mars, 2020


le procès des insurgés de Margueritte cour de Montpellier ; ahmed bencherif

27 mars, 2020
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La colonie attendait cet évènement judiciaire avec une impatience hors du commun. L’opinion publique se sentait déjà mobilisée et solidaire avec les victimes de l’insurrection du 26 avril 1901. Elle était galvanisée par la presse algérienne, résolue à suivre le procès monstre. Les élus locaux  s’impliquaient aux aussi et les parlementaires étaient motivés pour peser de tout leur poids sur le cours des évènements. Tous prenaient en suspicion les jurés montpelliérains, tous regrettaient que la  Cour de cassation eût pris la décision de délocaliser le procès. La cour d’assises était très mal perçue par les colons qui préféraient faire juger par leurs propres magistrats les révoltés de Margueritte. Dans le même temps, ils  créditaient le juge d’instruction Maxime Pheline pour la célérité qu’il avait employée pour la première information judiciaire.

 

La plume de M. Kabous dans le journal Le Progrès d’Orléansville, cet état de suspicion à l’endroit de la cour d’assises de Montpellier qui va juger les insurgés de Margueritte  est su bien  en évidence que l’on est tenté de croire que l’Algérie est un  état souverain, indépendant de la France. Il exprime haut et fort son désaveu. C’est tellement éloquent et expressif que l’on arrive à penser que la Cour de cassation leur avait volé le procès de Margueritte. M. Kabous rend une réponse bien étoffée l’article de M. Rochefort, paru dans l’Intransigeant, lequel exprimait sa consternation pour les conditions carcérales des insurgés de Margueritte à Blida et à Alger, ainsi que sa réprobation pour le bilan nécrologique qui faisait état de seize morts dont deux à la prison Montpensier et 14 à celle de Barberousse. L’auteur fustige d’emblée le choix des témoins assumé par la  cour de Montpellier dont il attire l’attention du jury qu’il aura à faire face à un peuple de colons,  résolu à signifier son plus fort  réquisitoire, bras nus et en tenue de travail. Voici un extrait de sa plume acerbe :

« Mais, qu’ils le veuillent ou non, les jurés de Montpellier sont placés dans une atmosphère bien spéciale, trop française pour juger sainement, pour juger justement. Ils se laisseront attendrir par les paroles pompeuses des avocats, car ils ne connaissent pas l’âme arabe. Dans les insurgés, ils ne verront que des manifestants, dans les révoltés, ils ne verront que des illuminés. Et eux aussi sortiront de là en disant que la victime c’est l’arabe, que le conquérant n’est pas juste, que le Français a volé la terre, la vie et la liberté de l’indigène. Et quand ils les auront tous acquittés, les jurés se retireront près de leur feu discuter, en lisant leur journal de colonisation lointaine, des mœurs barbares des envahisseurs, de la grandeur d’âme, de leur nature chevaleresque, de leur dignité, de  leur foi robuste ». (4)

 

Quelle amertume véhiculée par la haine aveugle d’un individu vidé complètement d’humanisme, malgré les connaissances acquises au contact d’autres hommes au collège ou à l’église. M. Kabous nous donne le  vrai visage du colon négateur, avide et esclavagiste, méconnaissant du  voisin indigène dans sa misère et son ignorance. La question qui mérite d’être posée est la suivante : est-ce que les insurgés de Margueritte n’avaient-ils pas raison de porter les armes ? Il a été répondu par l’affirmative par certains organes de la presse dite ‘libérale’. De même qu’il est fort probable que si l’administrateur et le  caïd Kouider avaient opposé une vraie résistance à Tizi Ouchir, face à sept ou huit individus, l’évènement sanglant du 26 avril n’aurait pas été exécuté.

Mr le Pésident Tebboune ahmed bencherif

21 mars, 2020
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Mr le Président Tebboune vous avez encore permis de rapatrier 671 Algériens par bateau hier de Marseille vers Oran
Qui sont ils ! Ce sont des émigrés donc ils sont des citoyens français qui bénéficient de la couverture sanitaire dans leur deuxième pays vous allez encore rapatrier des centaines d autres jusqu à jeudi par avion
En procédant ainsi pendant cette pandémie vous allegez potentiellement les charges sanitaires de ces pays et vous alourdissez les nôtres potentiellement
Si jamais il se trouvait des cas d infection coronavirus parmi eux la pandémie devra s aggraver et impacterait lourdement nos capacités sanitaires de soins de ce virus
Vous en portez la responsabilité pleinement

 

18 mars 2020

mot du directeur de l’OMS 16 mars 2020;ahmed bencherif

21 mars, 2020
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16 mars 2020

Bonjour à tous.

Au cours de la semaine dernière, nous avons assisté à une escalade rapide des cas de COVID-19.

Il y a désormais plus de cas et de décès notifiés ailleurs dans le monde qu’en Chine.

Nous avons également assisté à une escalade rapide des mesures de distanciation sociale, comme la fermeture d’écoles et l’annulation d’événements sportifs et d’autres rassemblements.

Mais nous n’avons pas vu d’escalade assez urgente dans le dépistage, l’isolement et la recherche des contacts - qui sont le pilier de la riposte.

Les mesures de distanciation sociale peuvent contribuer à réduire la transmission et aider les systèmes de santé à faire face.

Se laver les mains et tousser dans le coude permet aussi réduire le risque pour soi-même et pour les autres.

Mais à elles seules, toutes ces mesures ne suffisent pas à éteindre cette pandémie. C’est la combinaison qui fait la différence.

Comme je ne cesse de le dire, tous les pays doivent adopter une approche globale.

Mais pour prévenir les infections et sauver des vies, le moyen le plus efficace est de briser les chaînes de transmission. Et pour cela, il faut dépister et isoler.

Vous ne pouvez pas combattre un incendie les yeux bandés. Et nous ne pouvons pas arrêter cette pandémie si nous ne savons pas qui est infecté par le virus.

Nous avons un message simple pour tous les pays : testez, testez, testez.

Testez tous les cas suspects.

Si le résultat du test est positif, isolez-les et trouvez avec qui ils ont été en contact étroit jusqu’à deux jours avant l’apparition de leurs symptômes, et testez également ces personnes. [REMARQUE : l'OMS recommande de dépister les contacts des cas confirmés uniquement s'ils présentent des symptômes de COVID-19]

Chaque jour, de nouveaux tests sont produits pour répondre à la demande mondiale.

L’OMS a expédié près de 1,5 million de tests à 120 pays. Nous travaillons avec des entreprises pour augmenter la disponibilité des tests pour ceux qui en ont le plus besoin.

L’OMS recommande que tous les cas confirmés, même les cas bénins, soient isolés dans les établissements de santé, afin de prévenir la transmission et d’assurer une prise en charge adéquate.

Mais nous sommes conscients que de nombreux pays ont déjà dépassé leur capacité à prendre en charge les cas bénins dans les services médicaux spécialisés.

Dans cette situation, les pays doivent donner la priorité aux patients âgés et à ceux souffrant d’affections préexistantes.

Certains pays ont augmenté leur capacité en utilisant des stades et des gymnases pour soigner les cas bénins, les cas graves et critiques étant pris en charge dans les hôpitaux.

Une autre option consiste à isoler et à soigner à domicile les patients présentant des symptômes bénins.

La prise en charge à domicile des personnes infectées par le virus peut mettre en danger les autres membres du foyer ; il est donc essentiel que les soignants suivent les conseils de l’OMS sur la manière de prodiguer des soins dans les meilleures conditions de sécurité possible.

Par exemple, le patient et la personne qui s’occupe de lui doivent chacun porter un masque médical lorsqu’ils sont ensemble dans la même pièce.

Le patient doit dormir dans une chambre séparée des autres et utiliser une salle de bain différente.

Désignez une personne pour s’occuper du patient, idéalement quelqu’un qui est en bonne santé et qui ne souffre d’aucune affection préexistante.

Le soignant ou l’aidant doit se laver les mains après tout contact avec la personne malade ou son environnement immédiat.

Les personnes infectées par le virus de la COVID-19 peuvent encore transmettre l’infection aux autres après avoir cessé de se sentir malades, et c’est pourquoi ces mesures doivent être maintenues pendant au moins deux semaines après la disparition des symptômes.

Les visites ne doivent pas être autorisées avant la fin de cette période.

Vous trouverez plus de détails dans les lignes directrices de l’OMS.

 

Une fois de plus, notre message clé est : testez, testez, testez.

Il s’agit d’une maladie grave. Bien que les données dont nous disposons indiquent que les personnes de plus de 60 ans sont les plus exposées, des jeunes, y compris des enfants, sont morts.

L’OMS a publié de nouvelles recommandations cliniques, contenant des informations détaillées et spécifiques sur la manière de prendre en charge les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes.

Jusqu’à présent, nous avons constaté des épidémies dans des pays dotés de systèmes de santé avancés. Mais même eux ont eu du mal à faire face.

À mesure que le virus se déplace vers les pays à faible revenu, nous sommes très préoccupés par l’impact qu’il pourrait avoir sur les populations où la prévalence du VIH est élevée, ou sur les enfants mal nourris.

C’est pourquoi nous demandons à chaque pays et à chaque personne de faire tout son possible pour arrêter la transmission.

Se laver les mains contribue à réduire le risque d’être soi-même infecté. Mais c’est aussi un acte de solidarité car il réduit le risque de transmettre l’infection à d’autres personnes de la communauté et du reste du monde. Faites-le pour vous-même, mais faites-le aussi pour les autres.

Nous demandons également aux gens de faire preuve de solidarité en s’abstenant de faire des réserves d’articles essentiels, y compris des médicaments.

Ce stockage compulsif peut créer des pénuries de médicaments et d’autres produits essentiels, qui peuvent à leur tour exacerber la souffrance.

Nous sommes très reconnaissants à tous ceux qui ont contribué au Fonds de riposte solidaire à la COVID-19.

Depuis que nous l’avons lancé vendredi, plus de 110 000 personnes ont fait une contribution, pour un montant s’élevant à près de US $19 millions.

Ces fonds permettront d’acheter des tests de diagnostic ainsi que des fournitures pour les agents de santé, et de soutenir la recherche et le développement.

Si vous souhaitez apporter votre contribution, rendez-vous sur la page Web de l’OMS (who.int/fr) et cliquez sur le bouton orange « Faire un don » en haut de la page.

Nous nous réjouissons également de voir la manière dont les différents secteurs de la société se rapprochent.

Cela a commencé avec le défi « SafeHands Challenge », qui a attiré des célébrités, des dirigeants mondiaux et des personnes du monde entier qui ont montré comment se laver les mains.

Cet après-midi, l’OMS et la Chambre de commerce internationale (CCI) ont lancé un appel commun à la communauté mondiale des entreprises. La CCI enverra régulièrement des conseils à son réseau de plus de 45 millions d’entreprises, afin que celles-ci protègent leurs travailleurs, leurs clients et les communautés locales, et facilitent la production et la distribution des fournitures essentielles.

Je tiens à remercier Paul Polman, Ajay Banga et John Denton pour leur appui et leur collaboration.

L’OMS collabore également avec Global Citizen pour lancer les Solidarity Sessions, une série de concerts virtuels avec des musiciens de renom du monde entier.

 

C’est la crise sanitaire mondiale la plus importante de notre époque.

Les jours, les semaines et les mois à venir seront un test de notre détermination, un test de notre confiance dans la science et un test de solidarité.

Des crises comme celle-ci ont tendance à faire ressortir le meilleur et le pire de l’humanité.

Je suis sûr que comme moi, vous avez été touché par les vidéos de personnes applaudissant les professionnels de la santé depuis leur balcon, ou par ces récits de personnes proposant de faire des courses pour les personnes âgées de leur communauté.

Cet incroyable esprit de solidarité humaine doit devenir encore plus contagieux que le virus lui-même. Bien que nous devions être physiquement séparés les uns des autres pendant un certain temps, nous pouvons nous rassembler comme jamais auparavant.

Nous sommes tous dans le même bateau. Et ce n’est qu’ensemble que nous pouvons réussir.

La règle du jeu est donc : ensemble.

Je vous remercie.

Le procès des insurgés de Margueritte à la cour d’assises de Montpellier; ahmed bencherif

2 mars, 2020
le procès des insurgés de margueritte | Pas de réponses »

Chapitre 2 L’instruction judiciaire

 

Incroyable que cette révolte circonscrite à un douar, faiblement peuplé et quasiment pauvre,  eût incité les autorités coloniales à mobiliser une aussi importante force militaire pour mener une  vraie guerre. Une opération de simple police aurait suffi,  d’autant qu’elle était  maitrisée au bout de cinq heures. Il y a des éléments d’appréciation qui restent du domaine du secret stratégique. En tout cas, nos doutes sur la  véritable tribu insurgée se  confirment, comme nous le verrons dans les développements qui suivent. Et là, nous pourrons qu’exprimer notre étonnement qui soulève maintes interrogations. Le fait de charger trois torpilleurs à surveiller les côtes d’une région toute proche, du foyer insurrectionnel, au demeurant réprimé, n’est pas anodin. Comme, il  ne peut pas découler d’une indigence intellectuelle de la grande armée occupante dont nous connaissons l’intelligence, le sang froid et la stratégie qui la  caractérisent.

  1. A.     Battues.       

Une fois alerté, le haut commandement militaire réagit promptement pour semer la terreur, non seulement au sein des populations de la région, toutes tranches d’âge confondues, sans distinction de sexe  ni du degré de validité. Le chef du 19ème corps d’armée, le général Paul Grisot, recommande ou enjoint des ordres chiffrés ou oraux pour sévir pour sévir promptement, durement et rapidement.  C’est le laisser faire, le lâcher aller que chaque officier ou sous-officier doit lire entre les mots. Le commandement militaire connait fort bien la nature frustre, le tempérament impulsif et le caractère bestial de ses soldats qui sont pour la plus part des auxiliaires de l’armée, des indigènes dans leur ensemble, enrôlés dans les différents corps de tirailleurs, de Zouaves, de chasseurs d’Afrique qui ont guerroyé partout dans le monde, sous les couleurs françaises, que  cela fût  au Mexique, en  Crimée, à Madagascar, et pire en Algérie, dès les premières années de la conquête française.

  1. a.      La terreur

Ainsi, 800 soldats sont lâchés dans le relief montagneux du Zaccar, qui surplombe la plaine du haut Chélif au Nord, formé aussi de plusieurs ravins. Il est essentiellement forestier et occupe une superficie de 90 kilomètres carrés. Son point culminant atteint 1.554 mètres d’altitude. La surface de ratissage pour un miliaire est de 8 kilomètres carrés, ce qui est une  vraie partie de plaisir, une ballade meurtrière dont il vient à bout sans la moindre des peines. Cependant, le territoire de la tribu des Righa n’atteint pas 10.000 hectares. C’est dire que la machine répressive est requise pour écraser, traquer, sévir sans loi ni foi. C’est la guerre contre des populations civiles. Elle est presque totale, sans quartier et avec les plus tragiques abus.

  1. Tranches d’âge

Une seule directive fut donnée au commandement de l’opération : ramener les individus âgés de 15 à 65 ans. La question qui mérite d’être posée, c’est l’arrestation des adolescents également. Selon la philosophie de l’armée française, c’est qu’ils sont  capables de tuer, puisqu’ils sont en âge d’être enrôlés. D’ailleurs, beaucoup  d’adolescents français ont servi sous les couleurs françaises, notamment dans la guerre franco-prussienne. Pour répondre au  manque en effectifs, ils servaient dans les unités au front et s’ils faisaient acte de bravoure, ils  étaient cités à l’ordre de l’armée. Cette mesure incitative encourageait ces garçons à servir sous les couleurs.  Ceci n’était pas exclusif à l’armée française, mais bien d’autres pays l’avaient fait  pour répondre aux besoins de la guerre, ou plus précisément aux fantasmes des hommes politiques. Comme on a si  bien dit : le politique déclare la guerre et le militaire la fait.

  1. c.       Les abus

Les soldats agissent avec la plus grande des ignominies et pratiquent la politique de la terre  brulée. Ils saccagent, détruisent, éventrent les sacs d’aliments et de céréales, renversent et  brisent les cruches et les assiettes en terre cuite ou en porcelaine, fiers d’eux-mêmes.  C’est le règne de la terreur, sur fond de barbarie.  Les femmes et les enfants fuient leurs gourbis, abandonnent tout derrière eux, petites  monnaies et bijoux. Les hommes essaient de se sauver lamentablement : ceux qui sont valides quittent les lieux à la recherche d’un endroit sûr. Des femmes et des filles sont violées sans honte, ni gêne. Elles ne trouvaient nulle part un refuge pour échapper à cette barbarie. Quasiment les gourbis et la forêt représentaient un danger certain, à tel point que cinquante autres femmes s’étaient cachées dans un ravin presque inaccessible. Combien elles étaient ces pauvres malheureuses qui portaient à vie cette offense ? Elles souffraient terriblement de cet affront, désormais gravé sur leurs fronts. Les pauvres éprouvées  gardaient jusqu’à la mort le secret, sans espoir pour elles de libérer leur  conscience auprès d’une voix compatissante et compréhensive. Car elles passaient toujours pour suspectes.

Des hommes étaient tués sans sommation, au seul indice apparent qu’ils portaient l’habit arabe, comme des journaux l’avaient cité, tels que AlAkhbar, La Dépêche,  Les Nouvelles et La Patrie pendant  ce tragique mois de mai qui semblait être à  ces victimes une éternité.  Trois indigènes blessés gravement, laissés pour morts dans les broussailles, sont au moins recensés. Car, ils ont été achevés par les colons, au lieu de les emmener à  l’infirmerie pour recevoir des soins d’urgence.  Ce fait gravissime est coupable pour non assistance à personne en danger. Il avait révolté l’opinion  publique métropolitaine.  C’était le  début de la scission entre la France des Droits de l’homme et la France coloniale. Des bœufs et des vaches étaient enlevés, volés toute honte bue et conduits aux fourrières communales. Là encore, le chiffre est bien gardé au secret. Puisque  ce bétail sera vendu et le produit de leur vente n’entrera jamais dans la bourse de leurs propriétaires. Ceci pousse  Victor Barrcucand, directeur du journal Alakhbar, à s’insurger en faisant remarquer au gouverneur général que les propriétaires du bétail enlevé étaient soit arrêtés, soit traqués et que de ce fait, ils ne pouvaient pas se présenter au receveur communal pour remplir les formalités de main levée de la mise en fourrière.

biogarphie Ahmed Bencherif écrivain poète

2 mars, 2020
culture | 4 réponses »

                                            Biographie Ahmed Bencherif écrivain poète  

 

 

 

 

Ahmed Bencherif est né le 4 mai 1946 à Ain-Sefra. Il y fit ses études primaires, puis secondaires au Lycée Lavigerie des Pères Blancs, puis il poursuivit des études de droit public à l’école d’administration supérieure de Bechar. Ses vocations littéraires étaient certaines, il fit des essais de 2 romans et un recueil de poésie, non publiés cependant dans les années soixante dix, tombés hélas en déperdition par suites de circonstances exceptionnelles. Instituteur, puis administrateur. En 1983, il élabora une courte biographie du résistant Bouamama, 1881-1908, à la demande du ministère de la Culture. . Il est aussi amené à connaître deux figures emblématiques qui avaient marqué Ain-Sefra : le maréchal Lyautey et Isabelle Eberhardt. Enfant de la guerre, il a connu l’exil et ses privations pour fuir les représailles de l’armée française. Adolescent et loin de son pays, il écrivait des nouvelles sur le drame de la guerre.  Comme tout enfant de la guerre, il en  st marqué durablement.

 

              A- Ouvrages publiés :

 

1. Marguerite tome 1 roman historique

Juin 2008 Editions Publibook Paris

 

2  La grande ode livre poésie

Décembre 2008 Editions Publibook Paris

 

3 Marguerite tome 2 roman historique

Octobre 2009 Editions Edilivre Paris

 

Odyssée livre poésie thèmes universels

Avril 2010 Editions Edilivre Paris

 

5 hé hé hé c’est moi qui l’ai tué roman psychologie sociale-

Mars 2013 Editions Dar Rouh Constantine                      

 

6    Gétuliya et le voyage de la mort  Dar Rouh  Constantine

7   Regard critique sur l’aube d’une révolution Margueritte de C. Pheline

8     Margueritte revisitée le 26 avril 1901 tome 1Amoutaqaf  Batna

9 Margueritte revisitée le 26 avril 1901 tome 2   Almoutaqaf  Batna

 

10 Les vagues poétiques  Almoutaqaf  Batna

 

 

                   Activités scientifiques  :

1 Conférence colloque international université d’Oran

la    poésie populaire et les perspectives de développement     ( Margueritte)    2011

.         2 Conférence colloque international université Oran

la symbolique de la condition humaine Djilali B oukadir (Margueritte)

3 Conférence colloque international littérature maghrébine université Batna  2013

la littérature maghrébine francophone

4 Conférence université Tlemcen                 2015

Marguerite revisitée

5   Conférence université London Ontario Canada       2016

Marguerite revisitée

6   Conférence colloque international Isabelle Eberhardt bibliothèque nationale 2016

Perception de l’engagement politique d’Isabelle Eberhardt  dont j’étais le président.

7. Conférence Margueritte revisitée le 26 avril 1901 donnée le mercredi 26 février 2020 université Tlemcen

Conférences locales et présentation d’ouvrages

 

 

 

Naama le 02/03/2020

 

Ahmed Bencherif

Ecrivain et poète

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