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Archive pour le 5 mars, 2021


Bleu oeillet ; Odyssée ahmed bencherif

5 mars, 2021
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Bleu oeillet

 

 

Je te vis radieuse, vêtue de bleu oeillet

Entre le tapis vert et le jaune doré,

Sous l’éther par journée très peu ensoleillée

Et, tout autour de toi, se dressaient les fourrés.

 

Tes noirs cheveux retombaient sur tes seins,

Tes yeux éjectaient la flamme pour brûler,

Lovés sous les cils noirs, sur ton visage sain

Sans faux pli, ni rides dont la peau était halée.

 

Tu étais si belle dans ce champ de blé mûr,

Gracieuse comme la biche de ton bled,

Attirante sans fin, rafraîchie par l’air pur,

Souriante à l’envie, sûr de ton remède.

 

Les épis caressaient tes jolies mains brunes

Les herbes s’inclinaient à tes pieds couverts.

Par émoi, l’artiste retenait son haleine

Et de partout montait le chant de l’univers.

 

Derrière toi, le champ prenait sa naissance,

Pour se jeter loin et finir au tapis vert

Fermé par une haie de plantes peu denses

Qui fermaient l’horizon où naissait le bel éther.

 

Un vent léger soufflait, caressait tes cheveux,

Baisait ton visage, rafraîchissait ta peau

Collait ta chemise sur ton corps délicieux,

Te susurrait à l’ouie l’évasion au hameau,

Roucoulait la chanson de l’amour à venir,

Berçait les feuillages où nichaient les oiseaux

Faisait flotter le blé joyeux de t’accueillir,

Heureux de vivre un jour avant la fatale faux.

Keira, l’Odyssée; ahmed bencherif

5 mars, 2021
Non classé | Pas de réponses »

Keira

 

 

O Keira ! Ecoute mon appel dans la nuit

Solitaire et vide, monotone et triste,

Sous un ciel sombre sans lune qui reluit

Sans constellations brillante, filante.

 

O Keira ! Ecoute mon appel émerger

De mon coeur oppressé par l’atroce langueur,

De mon moi qui reste, sur ta beauté, figé,

Ensorcelé à fond par tes attraits charmeurs.

 

Qu’il souffre loin de toi, loin de ton haleine !

Grâce ! Viens dans mes bras et guéris sa douleur

Par simple caresse, viens curer sa peine.

L’étreindre dans tes bras, lui prodiguer bonheur.

 

Nous irons par l’oued, au milieu des roseaux,

Des lauriers, tamaris, des ronces et palmiers

Entre la dune d’or et les jardins si beaux

Plantés de figuiers, de géants pommiers.

 

Qu’elle est belle ta voix, douceur et harmonie,

Legs d’une légende encore vierge

Qui cache les amours, par les dieux, bénis

Vécues ardemment, sans voile, ni cierge

Nous irons nous marier sous nos beaux peupliers

Sur un tapis de fleurs odorantes et gaies,

Non loin de la vigne verte et du figuier

Fêtés par un concert de chants du merle et du geai.

 

Le printemps arrive, témoin de notre sacre.

L’automne n’est pas loin, témoin de notre serment.

O saisons lointaines ! Pitié de ma vie acre !

Pliez les jours et les nuits ! Hâtez l’évènement !

 

 

O Keira ! Trouve-moi le séjour pour rester,

Rester à tout jamais dans tes bras accueillants,

Par les jours joyeux, par les nuits veloutées,

Evoluer toujours autour de ton rayon.

 

Toi qui parus en ce printemps fleuri et verdoyant,

Comme un soleil d’été aux aurores,

Ou la lune rousse dans un ciel attrayant,

Un jardin bien tenu embaumé de flore,

Toi qui soufflas de loin un espoir recherché

De saison en saison, qui m’avait ébloui,

Qui avait ranimé mon tonus relâché,

Sous le poids du doute, quand tout semblait enfoui.

Quelle dîme  payer ? Seul mon cœur prend valeur.

 

grappes de raisin, l’Odyssée; ahmed bencherif

5 mars, 2021
Non classé | Pas de réponses »

Grappes de raisins

 

 

En forme de grappe de raisin juteuse,

Qui brille au soleil par les jours de juillet,

Réveille les envies combien amoureuses,

Parmi les feuillages vert clair et douillet,

Plus grosse que le fruit du chétif grenadier,

Qui, pendant, balance au toucher d’un rameau,

Garde jalousement son nectar très envié,

Attendrit de couleurs et cure de maints maux,

Charnue comme nèfle, tendre dans la bouche,

Filante dans la main, brûlante dans les sens,

Cette cime de chair succulente enclenche

Un très fort sentiment d’extase et de transe.

 

C’est ton orgueil comblé, frais et impérissable,

Qui vit plus dans ta chair, plus encore dans ton cœur.

Il fut le témoin présent et invulnérable

De tes jours sereins ou vifs, tes joies ou tes langueurs.

 

Tu la pares d’écrin de soie noire ou rouge,

Couleurs violentes bien suggestives,

Qui donnent à chacun un tendre vertige,

L’élan de conquête de façon hâtive.

 

Le regard s’y pose, tu en es heureuse,

Tu jouis de plaisir, tu te sens la femme,

Tu décroches le prix de jolies berceuses,

Compliments sincères, venus du fond de l’âme.

 

Ta volupté, aussi, jamais inassouvie :

De câlins en câlins, tendres ou passionnés,

Elle en est vierge, tout au long de ta vie,

Toujours glorieuse, et à jamais fanée.

 

C’est ton sein féminin émergeant de ta chair,

De rondeur unique, appât pour le regard,

De belle volupté, qui croit en égal pair

Dès la naissance et pointe ses beaux dards.

 

On le lorgne d’abord avant ton visage,

Aux yeux ravissants, aux joues empourprées,

Aux lèvres sensuelles, coupables d’outrage,

A la peau  délicate, au sourire arboré.

 

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