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Jocelyne ! Tu verras nos sapins, nos cyprès
Au pied de la dune ondulée par le vent
Où surgit la source fraîche, de fond doré,
Couronnée d’un bouquet de verdure flottant.
Les cristaux scintillants te feront caresses
Aux chevilles blanches, aux jambes fuselées ;
Tu jouiras bellement de plaisir immense,
Tu voudras cavaler et tu voudras rouler.
Tu feras ta pensée à notre Isabelle
Et sur la falaise au-dessus de la marre
Ton regard aimera la région rebelle
Traversée par l’oued, veillée par le Mekhter.
Notre lac est salé, ses eaux s’évaporent ;
Ses oies sont solitaires, ses berges déboisées,
Jusqu’à l’éternité son cycle perdure,
Quand tout aura été anéanti, rasé.
Dans la blanche koubba de mon saint aïeul
Surmontée de croissant, ceinte par quatre murs
Tes invocations franchissent le ciel,
Recueillies et bénies par les deux anges purs
L’odeur de piété te souffle repentance,
Te montre l’auguste silence éternel,
Te cure de tes maux, douleurs et transes,
Stimule tes envies à la vie, au label.
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