ahmed bencherif écrivain et poète

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Archive pour la catégorie 'presse'


conférence vente dédicace palais culture Naama ahmed bencherif

6 avril, 2021
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Soeur Catherine et Ainsefra ; Ahmed Bencherif

23 novembre, 2018
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Soeur Catherine, de son vrai nom, André Lagrue, naquit le vingt-six décembre mille neuf cents six, à Bolbec, Havre, France. Par chagrin d’amour, elle entre au couvent des soeurs blanches de Paris, fait son noviciat pendant trois ans. Elle en sort consacrée, puis fut affectée à Alger Birmandreeis, Ensuite, elle reste trois ans à Lagouaht, sui est le diocèse du Sahara. Enfin elle fut affectée à Ainsefra. Elle vécut treize ans au couvent, soignait les malades comme infirmière à l »infirmerie militaire. Puis ce fut une amitié assidue avec un habitant musulman, Zaid Boufelda. Les circonstances dans lesquelles, ils se virent se rapprocher sont inconnues. Toujours est-il qu’ils sont amoureux l’un de l’autre. Il la reçoit pendant un mois chez lui deux fois par semaine.,  sans rapport sexuel, comme raconte Zaid dans son livre : l’odyssée d’une religieuse au Sahara. Ils décident de se marier, quittent Ainsefra le 19 juin 1949 et voyagent par train jusqu’à Oran, Soeur Catherine, habillée du voile musulman. le lendemain,   ils prennent l’avion sur Paris. ils sont partis, selon l’auteur, solliciter l’autorisation parentale pour leur union. Le lendemain, elle est enlevée et emmenée. Il  n’a pas de nouvelles d’elle. Il contacte un avocat. Celui-ci dépose une plainte auprès du procureur général, restée sans suite. Puis, il revient à Ainsefra. Il dit dans son livre toujours qu’elle ( Andrée Lagrue) a été affectée au Congo dans une léproserie, laissant penser qu’elle mourut cette année ou l’année suivante avec beaucoup de chance. Le livre m’a interpellé et pose plus de questionnements sur l’authenticité du récit , voulant faire une conférence à Ansefra, puisqu’il s’agit de l’histoire locale de ma ville. Donc j’ »ai entamé des recherches et inv investigations. ma stupeur était grande quand une préposée à la mairie de Bolbec a bien voulu faire des recherches et elle m’a envoyé l’extrait de naissance d’Andrée Lagrue, avec mention du décès le 6 décembre 1989. l’ »histoire de Soeur Catherine s’arrete en 1949 et elle a vécu pourtant elle a vécu quarante ans de plus.

Je remercie infiniment la dame préposée à la mairie de  Bolbec

inauguration officielle ambassade suisse à Alger; ahmed bencherif

3 avril, 2015
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Inauguration ambassade suisse

A Alger le 28 mars 2015 à 18h30

 

Son excellence l’ambassadeur suisse, Muriel Berset Kohen, m’avait promu dans la liste des invités officiels de la chancellerie depuis la rencontre qu’elle avait organisée le 9 et le 10 décembre à Alger sur la regrettée  Isabelle Eberhardt au palais de la culture d’Alger, rencontre qui nous avait permis de découvrir notre intérêt commun pour la disparue qui continue d’envouter un large public et susciter d’innombrables études, biographies, documentaires ou films cinématographique, tableaux de peinture.  A cette première rencontre symbolique, j’eus l’insigne honneur de l’informer de mon colloque international Isabelle Eberhardt et son excellence ne manqua pas de prodiguer ses encouragements.

Son excellence me convia alors à assister à l’inauguration officielle du nouveau siège de l’ambassade suisse le 28 mars 2015 à 18, 30 heures à Alger, par son éminence le président du conseil des états de la confédération suisse, Claude Hèche, avec qui j’eus un entretien circonstancié, vu la grande réception qui avait été donnée par son excellence l’ambassadrice et à laquelle avaient pris part plus de 300 invités.

Ce fut également une occasion pour moi de dédicacer mon œuvre majeure, Marguerite tome 1 et tome 2, à monsieur Claude Hèche, qui avait fort apprécié ce geste symbolique. Evidemment, le colloque Isabelle Eberhardt était au centre de la brève causerie.

Merci chère ambassadrice, Muriel Berset Kohen, du privilège et du mérite que vous me décernez.

annonce création bureau écrivains algériens Naama; ahmed bencherif

14 janvier, 2014
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l’espace des écrivains, des poètes de Naama est enfin né à la grande satisfaction du public littéraire. C’est le bureau, ou section locale des écrivains du département de Naama, qui se trouve présidée par le romancier et poète Ahmed Bencherif, dûment mandaté par monsieur Youcef Chagra, pésident de l’union des écrivains algériens, suivant décision du 26 novembre 2013.

Nous sommes heureux de présider à la destinée du bureau des écrivains de Naama et nous espérons la contribution de chacun des écrivains et poètes du département de Naama pour lui garantir le plus grand succès de la littérature locale qui, nous le souhaitons vivement, se fraiera un chemin balisé et parviendra à se faire entendre au niveau national et international. Nous n’hésiterons pas à promouvoir chacun de nos écrivains et poètes et leur seule contre-partie s’illuste par leur  contribution active dans nos différents activités culturelles que nous entamerons par dimension locale pour atteindre enfin la dimension nationale.

Pour ce faire, nous éditons un programme riche et annuel dont les thèmes seront développés dans des communications et par des écrivbains poètes locaux, nationaux, et dans une prochaine étape, intenationaux pouvu que les moyens, qui sont importants, soint disponibles.

En ce qui concerrne le local, nous avons introduit une demande à qui de droit que nous ne remercierons jamais assez pour la disponibilté t l’intéressement que cette autoité a exprimés.

bienvenue

Annonce du nouveau recueil les odes de l’amour; ahmed bencheif

4 janvier, 2014
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il y a 3 ou 4 mois, j’avais fait le pari de composer un recueil à thème unique : AMOUR; c’était si difficile alors que j’étais quart de recueil; je vous avais posé la question si je pouvais y arriver(réseaux sociaux); vous m’aviez assuré que oui; mais chemin faisant je me renais compte que c’était trop difficile ; car il fallait éviter les répétions d’expressions d’images; je voulais abandonner , j’avais encore une fois demander votre avis ; vous m’aviez dit un 2èm fois que j’y arriverai sans peine; voilà je vous annonce que j’ai tenu le pari et le recueil « les odes de l’amour » est achevé plus volumineux que l’Odyssée qui est à multiples thèmes; merci merci merci d’avoir cru en mes capacités que je ne soupçonnais pas d’ailleurs;
commence maintenant le parcours du combattant dans la prospection du monde de l’édition; vos avis me seraient très utiles

interview télévisée chaine ENTV Bechar; ahmed bencherif

17 juillet, 2013
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a présentation et vente dédicace de mon ouvrage à Bechar( hé hé hé c’est moi qui l’ai tué) s’est passée avec brio; le débat était riche, la vente plus ou moins bonne; mais elle était réussie ; car la télévision algérienne était au rendez-vous et m’avait interviewé; je remercie tous ces acteurs qui ont contribué à faire de cette prestation un évènement qui fera date dans mon parcours littéraire. c’était le 13 juillet 2013 au soir au palais de la culture.

Trésors d’Algérie émission Canal Algérie TV avec ahmed bencherif

3 juin, 2013
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Bientôt l’anniversaire de ma première publication; juste quelques jours pour fêter ses cinq ans et faire une halte rétrospective pour évaluer mon bilan littéraire, en terme de production, et me fixer de nouvelles perspectives. Il me semble que j’ai pu faire la traversée du désert dans un temps record. En effet, pendant ce cour laps de temps, ma présence littéraire était essentiellement virtuelle dont mes lecteurs m’insufflaient un courage exceptionnel qui venait s’ajouter à ma détermination, mon ambition pour aller vaille que vaille vers le panthéon des lettres. je remercie tous mes lecteurs d’avoir été si présents dans ma vie littéraire et au quotidien. Ils sont des milliers et cela a été ma satisfaction en attendant de plus grandes. Mes activités culturelles avaient aussi un caractère propulsif et donc j’ai pu me donner un nom littéraire qui avait complètement remplacé celui de l’administrateur éternel incompris et révolté.

Dieu soit loué ! Voilà enfin une chance qui me vient plus par ma persévérance que par une reconnaissance des pouvoirs publics chargés du secteur de la culture au haut niveau. Cependant mes lecteurs l’attendaient l’espéraient du fond de leur coeur. En somme, il s’agit de mon passage à la télévision algérienne qui comme chacun le sait ces médias lourds  donnent accès à un large public et le plus éloigné à l’intérieur de nos frontières géographiques et hors frontières. je remercie donc tous ces artistes qui ont initié oeuvré pour la performante réalisation de cette émission « Trésors d’Algérie  » à la chaine télévisée algérienne « ‘ Canal Algérie. donc mon passage sur ces antennes aura lieu vendredi 7 juin à 21 heures heure d’Algérie. On parlera du patrimoine culturel du département de Naama et de mes publications littéraires; Donc c’est une première dieu m’en rajoute d’autres.

je souhaite que mes lecteurs puissent la voir et me laisser si possible des commentaires pour me permettre de parfaire cette nouvelle expérience.

 

 

 

le soir d’Algérie annonçant ouvrage hé hé hé c’est moi qui l’ai tué; ahmed bencherif

13 avril, 2013
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Culture : EN LIBRAIRIE
HÉ ! HÉ ! HÉ ! C’EST MOI QUI L’AI TUÉ DE AHMED BENCHÉRIF
Entre fiction et réalité

C’est un roman inspiré d’une manière plutôt historique, quoique véridique, mais l’auteur Ahmed Benchérif voulait enrichir le contenu de son livre par d’autres personnages tels que Kada Aroudj, Boujaâda et autres légendaires qui, comme Mohamed (la vedette), aimaient la vie comme des insectes qui bourdonnent autour des plantes, tels le papillon, l’abeille et autres.
Mohamed avait planté un rosier qui donnait déjà des fleurs, juste pour se rapprocher de celle qui était ses rêves. Mais un jour, suite à l’assassinat d’un légionnaire, dont l’auteur du crime resta méconnu, Mohamed voulant faire marquer de son emprunte la révolution, il lança de ce fait à certaines gens et plus particulièrement à l’administrateur que c’est lui qui a commis le crime Hé ! Hé ! Hé ! C’est moi qui l’ai tué. II écopa alors de 13 mois de prison, jusqu’à ce que l’enquête découvrit que le criminel était un autre, il fut donc libéré… Dans la préface, la professeur et poétesse Arwa Charif dira à propos de l’auteur et de son ouvrage : «Ahmed Bencherif reconstitue les fragments de souvenirs qui estampent sa ville natale Aïn-Sefra dont des figures symboliques esquissent la mémoire. Il rend hommage à des personnages légendaires dont la société recherchait la compagnie par les joies qu’ils créaient, les énigmes qu’ils posaient. Ils évoluaient dans leur espace naturel, jamais refoulés, ni honnis.» Et plus loin : «C’est un frappeur de l’œil, dont le phénomène échappe à l’analyse scientifique ; c’est un mythomane qui raconte plaisamment ses anecdotes, un maraudeur intégré socialement pour nourrir sa famille nombreuse, un idiot qui surprenait ses détracteurs. L’auteur sauvegarde l’âme de la cité chérifienne en la tissant dans une poétique de l’espace et en suivant la trace d’un personnage omniscient. Il s’agit du vaniteux dont la construction de la personnalité cadençait et poussait la trame vers un conflit psychologique du personnage principal qui se projetait vers une ambition héroïque. C’est Mohamed qui avait cru à sa victoire sur soi-même, en se forgeant un personnage qu’il n’était pas. Il assume son propre rôle pour se distinguer et nourrir la chronique du village, ébranlé par un meurtre sur la personne d’un légionnaire qui incarnait le mal. L’analyse psychanalytique soutenait la quête du vaniteux vers un meilleur personnage plus attrayant, plus renommé, pour être le meilleur et rien que le meilleur. Voilà alors qu’un meurtre est commis sur la personne d’un légionnaire qui incarnait le tyranneau des bistrots, de la caserne, de la rue. Mohamed se culpabilise et va au bout de sa propre logique psychologique. » Le livre compte 368 pages, il est édité par les éditions Darouh. Dr Ahmed Bencherif et l’auteur de Marguerite Tome I et II , l’Odyssée, la Grande Ode.

édition du 13/4/2013

B. Henine

l’Odyssée de ahmed bencherif : critique parue sous la plume de Abdellah Hanbali au quotidien L’opinion au Maroc du 15 mars2013

16 mars, 2013
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 « ODYSSEE » d’AHMED BENCHERIF
Dénoncer « ce monstre qui dévore les espérances et les rêves »…

Par  Abdellah HANBALI

C’est un merveilleux voyage poétique dans lequel nous convie le poète, par sa plume tantôt lyrique, tantôt romantique. Le poète possède une grande verve qui nous place dans des scènes aussi diverses que variées. L’on trouve dans « Odyssée » une somme de son expérience dans la vie, de même que sa pensée qui s’illustre principalement en opposition viscérale contre la guerre et les maux sociaux universels tels que la faim dans le monde ou la mondialisation, qui font tant de victimes.
Il est aussi le chantre de la paix, de la liberté, de la tolérance entre les peuples et de l’harmonie entre les humains. Il compose sa poésie en alexandrins et c’est là que l’on découvre son génie dans la sculpture des visages tant il aborde des sujets qui ne semblent point se prêter à la versification. Son « Odyssée » nous place dans l’universalité de la pensée qui nous rapproche de l’autre et unit les hommes pour faire de notre Terre un lieu où on peut sentir la création d’une vie nouvelle.
C’est un recueil de poèmes où l’on s’abreuve de douceur, s’imprègne de mélancolie pour nous rappeler que la vie est bien vaine et que l’on doit accélérer la cadence pour faire du bien et condamner le mal que font nos semblables à la terre, notre mère à nous tous. Mais aussi la colère est bien là pour protéger la liberté de chacun et prôner la paix universelle et montrer ainsi l’horreur de la violence en montrant par la violence des mots que la guerre détruit tout simplement l’espèce humaine.
L’amour n’est pas absent et le rôle de la femme dans la vie du poète est immense, elle est si bien chantée tantôt avec espoir, beauté, sensualité ; ainsi les poèmes d’amour s’éloignent de la grande ode où l’héroïne forme une figure inspiratrice qui nous conduit de bout en bout à une élégie.
En somme, l’odyssée exprime la condition humaine et l’on voit dans cette verve du poète un réel don divin ou comme l’appelle Platon un enthousiasme divin. Mais ces femmes chantées sont des sirènes qui inspirent dans la créativité et dans un langage intime propre au poète qui évite le langage trivial et donc place son art dans un contexte de divinité .C’est un langage rythmé, scandé, associé à la musicalité d’où naissent des vers en alternance et primés d’un lexique propre au poète et de sa propre culture.
Une nouvelle forme d’écriture se présente dans l’odyssée ; un recueil riche de thèmes et de sujets. La chaîne référentielle donne au lecteur un désir emportant pour conquérir ce livre de 120 pages.
Le voyage est long certes, on s’arrête sur un lieu très incertain, ‘’la mondialisation’’. C’est une poésie chargée de sens et non-sens qui provoque une tentative de lecture renouvelable par les rimes croisées : ver (1) :’’champs (A)- cultures (B)- fauchant (A)- dures (B)’’ :
Il promet la prospérité par tous les champs,
De nouvelles usines, de vastes cultures,
Des transports outillés. Il part gaiement fauchant
Les règles protectionnistes des Etats durs.
Le poète ressemble à la figure antique de l’odyssée d’Homère, il s’éloigne de la poésie romantique qui chante l’amour et la paix ou les souvenirs, car ‘’la mondialisation est l’ouverture vers l’universalisme et la condamnation franche du ’’capitalisme‘’ qui cause douleurs et maux à l’homme contemporain :
Le poète réussit à libérer entre des vers à rimes plates et riches et mélodieuses ; le spectre de la crise mondiale, le critique obstiné condamne la guerre économique qui a ruiné des familles et qui a dévoilé des visages venants du 13èmesiècle et peut-être avant.
La question est un tourment pour le poète, qui continue à se révolter contre les propagandistes inconditionnels de la poésie révoltée passaient sous silence.
Le poète le nomme l’homme ruiné lui donne la parole:
Tu auras vécu, ta parole confisquée ;
Tu meurs en silence, de façon brutale
Et, par le malfaisant capital, provoquée
Sans avis funèbre sur un petit journal.
Le poète, dans une nouvelle expérience a sculpté des mots froids, empruntés à un domaine tout à fait éloigné de ‘’la poésie ‘’ et les a transformés en véritables signes qui renvoient aux séries de drames vécues lors de la crise mondiale.
Le métissage linguistique a imagé le rythme et la cadence de la poésie sous la forme d’un ‘’système de signifiants économiques ‘’.
Le poète compose ses vers en donnant à sa créativité l’élan et l’espace qui leur permettent de construire des signifiants très lucides malgré la difficulté du thème qui ouvre au lecteur une autre forme et le ramène vers d’autres lieux d’un voyage lointain de la souffrance humaine ; la sensibilité et les sentiments de l’angoisse et la crainte de ’’ce que peut être demain’’ :
Bientôt c’est le bazar, anarchie absolue
Au sein des Economiques de l’hémisphère Sud :
Les Douanes tombent et du circuit sont exclues ;
Les faux parlements effacent leurs lois rudes,
Dévaluent leur monnaie, alignent tous les prix,
C’est le stress. On cherche guérison par calmant,
L’angoisse insolite survient et domine,
La peur du lendemain sinistre et accablant
Assiège sans répit et le chagrin mine.
En effet, le mot est lui seul le ‘signe voyageur et le symbole ‘’ que l’expérience du poète travaille afin de démasquer systématiquement les fictions linguistiques et montrer avec lucidité la différence fondamentale qui sépare le signe et l’objet signifié.
C’est ainsi qu’Ahmed Bencherif libère le lecteur de ce long silence et démasque le monstre et dessine par sa plume magique qui chante et transforme et façonne la douleur de l’homme d’aujourd’hui ou la condition humaine de notre siècle :
Rigueur de gestion des temps nouveaux : marche ou crève.
La machine est rapide, l’ouvrier y obéit
Comme automate, n’a pas droit à la trêve
Pour souffler, se gratter la tête, sans bruit.
Il donne à la crise mondiale un lieu d’écriture dans lequel elle s’affirme autant que problématique pour dévoiler l’incapacité de l’homme de faire face aux cerises universelles : ‘’monstre qui dévore les espérances et les rêves’’ :
Les légions de mendiants croissent à vue d’œil :
Des veuves très jeunes élisent les trottoirs
Comme lieu de travail, de souffrance et de deuil,
Entourés de nourrissons du matin au soir.
D’autant plus que la poésie, les rimes bien façonnées imposent au lecteur un ensemble de convention qui  rend le texte lisible.
Le combat contre ‘’la mondialisation’’ devient ‘’une question existentialiste et philosophique :
Le spleen masque pour de bon le visage :
C’est horrible de voir les rides précoces
Le creuser, sillonner, encore de bel âge,
L’âge des ambitions, des amours et danses.
Un seul mot revient sans cesse à la bouche :
Que fais-je sur terre C’est un chant lugubre,
Qui loge dans l’esprit et, acerbe, crache
Sa hargne, son dégoût et pourfend d’opprobre.
Le texte ramasse tout le désespoir de l’homme ruiné et l’appelle à voir en pleine lumière la vérité que :
Tu auras vécu, ta parole confisquée ;
Tu meurs en silence, de façon brutale
Enfin, le poète offre par un génie mesuré par la sagesse qui donnerait à notre poète la plume ‘’un dramaturge spécialiste par sa manière de dévoiler le coupable :
Et, par le malfaisant capital, provoquée
Que peut-on lire d’aussi touchant en regardant un homme ruiné mourir sur les dernières pages d’un journal.
Ahmed Bencherif est né en 1946 à Ain Sefra, en Algérie. Il a grandi  dans cette vallée, irriguée par un grand oued aux  crues impressionnantes. Il étudia à l’Institution Lavigerie, lycée de renom des Pères Blancs de toute l’Oranie. C’est d’ailleurs là  que se révéla son talent littéraire et poétique.
Il se distinguait dans les dissertations,  de courts essais et la poésie. Le Père Supérieur, Deville, le baptisa « Ronsard du Ksar ». Les autres Pères Blancs le surnommèrent le Poète ou le Philosophe.
Ahmed Bencherif fit ensuite des études supérieures de droit administratif, chemin qui ne correspondait nullement à la vocation du « Ronsard du Ksar ».
Il est  amené à connaître deux autres personnages illustres, Lyautey et Isabelle Eberhardt. Bien que n’ayant pas vécu longtemps à Ain Sefra, Isabelle Eberhardt y avait conquis le droit de cité. Elle y repose dans le cimetière musulman de Sidi Boudgemma, où elle fut enterrée selon le rite musulman, malgré la chronique qu’elle défraya de son vivant.
Ahmed Bencherif était naturellement amené avec le concours d’amis à faire de la légende une réalité. Il initie une conférence en 1987 sur Isabelle Eberhardt, non tenue pour raison d’Etat, mais qui aura servi néanmoins à ouvrir le débat sur l’écrivaine.
Son talent s’imposa et lui valut d’être invité par son éditeur, Publibook,  au Salon International du Livre de Paris (édition 2009). Mais  sa déception de n’avoir pu y participer en fut grande ; en effet,  les services consulaires lui avaient refusé le visa.  Invité encore au Salon du Livre de Genève, il déclina cette invitation pour le spectre du visa qui continue à le hanter et pour lequel il mène un combat serein pour permettre aux écrivains francophones algériens de pouvoir se déplacer sans difficultés dans la sphère géographique de la francophonie.
Ses ouvrages publiés :
-Marguerite, tome 1, roman historique de 448 pages  en  juin 2008
– La Grande Ode, élégie de près de 1500 vers en alexandrin en décembre 2008
– Marguerite tome 2  en  octobre 2009
– l’Odyssée  en avril 2010
Ses activités culturelles :
– Vente dédicace et présentation d’ouvrages au palais de la culture de Naama en avril 2009.
– Conférence à l’Université d’Oran au Colloque International de Traductologie ; thème la poésie populaire algérienne dans la traduction en octobre 2010.
– Conférence sur l’œuvre  de Marguerite à Marguerite -Ain-Torki- wilaya de Ain-defla en 26 avril 2001.
– Conférence au Musée du Moujahid de Naama sur le 14 juillet sanglant 1953 à Paris et répressions de la manifestation pacifique de militants MTLD qui demandaient la libération de Messali Hadj et l’indépendance de l’Algérie;
– Conférence sur le Moujahid et poète défunt à la maison de la culture de la Wilalya de Mila ; 13 janvier 2012.

le roman « hé hé hé c’est moi qui l’ai tué »vient de paraitre aux éditions Rouh Constantine; ahmed bencherif

9 mars, 2013
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j’ai l’immense plaisir d’annoncer à mes lecteurs la parution de mon nouveau roman  » hé hé hé c’est moi qui l’ai tué »  vous trouverez ci-dessous le texte de la quatrième couverture

Le romancier, Ahmed Bencherif, reconstitue les fragments de souvenirs qui  estampent  sa ville natale Ain-Sefra  dont des figures symboliques  esquissent  la mémoire. Il rend hommage à des personnages légendaires dont la société recherchait la compagnie par les joies qu’ils créaient, les énigmes qu’ils posaient. Ils évoluaient dans leur espace naturel, jamais refoulés, ni honnis. Ils sont nombreux : c’est un frappeur de l’œil, dont le phénomène échappe à l’analyse scientifique ; c’est un mythomane qui raconte plaisamment ses anecdotes, un maraudeur intégré socialement pour nourrir sa famille nombreuse, un idiot qui surprenait ses détracteurs .L’auteur sauvegarde l’âme de la cité chérifienne en la tissant dans une poétique de l’espace et en suivant la trace d’un personnage omniscient. Il s’agit du vaniteux dont la construction de la personnalité cadençait et poussait la trame vers un conflit psychologique du personnage principal qui se projetait vers une ambition héroïque. C’est Mohamed qui avait cru à sa victoire sur soi-même, en se forgeant un personnage qu’il n’était pas. Il assume son propre rôle pour se distinguer et nourrir la chronique du village, ébranlé par un meurtre sur la personne d’un légionnaire qui incarnait le mal. L’analyse psychanalytique soutenait la quête du vaniteux vers un meilleur personnage plus attrayant, plus renommé, pour être le meilleur et rien que le meilleur. Voilà alors qu’un meurtre est commis sur la personne d’un légionnaire qui incarnait le tyranneau des bistrots, de la caserne, de la rue. Mohamed se culpabilise et va au bout de sa propre logique psychologique.

 

 

 

                                                                                  Hafida Bencherif

 

Professeur de lettres françaises

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