Résumé : Il fallait une forme poétique liée à l’intemporel et au sacré, au légendaire et au tragique, pour dire les amours interdites, celles qui naissent dans des contextes nerveux, entre deux êtres issus de pays différents, voire en lutte comme purent l’être l’Algérie et la France. Il fallait une assise presque solennelle pour chanter, c’est-à-dire tout autant célébrer que pleurer, ces relations vouées à la distance, au silence, au secret, à la réprobation. A l’échec et à l’incomplétude aussi. Oui, il fallait bien ranimer l’ode pour évoquer Jocelyne, cette écharde au cœur du poète.
l’avis du comité de lécture :
Dante avait sa Béatrice. Aragon son Elsa. Ahmed Bencherif a Jocelyne. Figure inspiratrice qui hante chacun des vers de cette ode, elle est à jamais élevée dans cet écrin que constitue l’écriture en alexandrins. Qu’elle soit adorée sur un mode courtois ou qu’elle soit à la source des douleurs, qu’elle suscite les regrets ou les élans lyriques du poète, elle est pour toujours indissociable de cette élégie consacrée aux amants condamnés.
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