ahmed bencherif écrivain et poète

Bienvenue sur le blog de ahmed bencherif blog de culture et Littérature

                             Bleu œillet, extrait de l’odyssée à paraître ahmed bencherif

            Je te vis radieuse, vêtue de bleu oeillet

            Entre le tapis vert et le jaune doré,

            Sous l’éther par journée très peu ensoleillée

            Et, tout autour de toi, se dressaient les fourrés.

            Tes noirs cheveux retombaient sur tes seins,

            Tes yeux éjectaient la flamme pour brûler,

            Lovés sous les cils noirs, sur ton visage sain

            Sans faux pli, ni rides dont la peau était halée.

 

            Tu étais si belle dans ce champ de blé mûr,

            Gracieuse comme la biche de ton bled,

            Attirante sans fin, rafraîchie par l’air pur,

            Souriante à l’envie, sûr de ton remède.

            Les épis caressaient tes jolies mains brunes

            Les herbes s’inclinaient à tes pieds couverts.

            Par émoi, l’artiste retenait son haleine             

            Et de partout montait le chant de l’univers.

            Derrière toi, le champ prenait sa naissance,

            Pour se jeter loin et finir au tapis vert

            Fermé par une haie de plantes peu denses

            Qui fermaient l’horizon où naissait le bel éther.

                  

            Un vent léger soufflait, caressait tes cheveux,

            Baisait ton visage, rafraîchissait ta peau

            Collait ta chemise sur ton corps délicieux,

            Te susurrait à l’ouie l’évasion au hameau,

             Roucoulait la chanson de l’amour à venir,

             Berçait les feuillages où nichaient les oiseaux

             Faisait flotter le blé joyeux de t’accueillir,

             Heureux de vivre un jour avant la fatale faux.

             

             Le gazon immense, par ci par là terreux,

             Te faisait un beau lit  très épais et tendre

             Pour mouiller de rosée ton corps svelte et gracieux

             En sentir l’haleine sans plus attendre,      

             Pour vivre des moments de plaisir intense,

             Gravé en mémoire jusqu’à la fin des temps,

             Oublier tes soucis, détruire tes transes,

             Jouir à satiété de joie cachée longtemps.

            

16
mai 2009

                                 Nadia !            

             Le pari n’est tenu pour te rendre grâce.

             Ton éclat nuancé de rose et de pourpre,

             Evoque le rubis qu’un peintre ne trace

             Q’un chantre ne chante dans l’ode champêtre.

             Ton mérite est plus cher qu’un diamant royal,

             Ta valeur surpasse les joyaux de la terre,       

             Ta vertu génère des saintes de chorale,

             Tu es ce prodige de notre univers.

             Dussè-je muer en encensoir précieux

             Et te sanctifier par des fumigations

             Qui renvoient mes tendres complaintes aux cieux

             Et livrent le sujet de mes émotions.

             Ma magie du verbe n’est péché, ni crime.

             C’est l’âme qui parle, dit ce qu’elle ressent.

             C’est le coeur qui vibre par affolant rythme.

             Mon vers en cascade déplore l’air stressant.

  

             Ai-je de la grandeur ? Quel joli compliment !

             Et de la puissance ? Tu me hisses au faîte,

             Aux hautes sphères du merveilleux firmament.   

              J’en suis ravi chère Nadia que tu l’attestes.

             Mon lyrisme est pour toi, femme de culture.              Cherche-t-il à dérober un amour sans espoir ?              Oh que non ! Il te loue pour ta belle allure,              Comme dîme à payer pour tes veillées du soir. 

               Le chant n’est pas magie, c’est de l’art recherché,              Evertué d’idéal et de franchise du cœur,              Où l’âme désire planer et chevaucher, 

             Passionnée de sublime, extasiée de bonheur.   

L’auteur a présenté, mercredi 6 mai, ses ouvrages au palais de la culture de sa ville natale; la séance a été suivie d’un débat et d’une vente dédicace. Et furent consacrées trois interviews de la radio régionale de naama, dont l’une rediffusée à la radio nationale informations culturelles. 

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signature de mon roman historique colonisationa française Marguerite tome 1 et livre ^poésie la grande ode
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30
avr 2009

           extrait de l’odyssée à paraitre, par ahmed bencherif

                                            Keira

           O Keira ! Ecoute mon appel dans la nuit

           Solitaire et vide, monotone et triste,

           Sous un ciel sombre sans lune qui reluit

           Sans constellations brillante, filante.

           O Keira  ! Ecoute mon appel émerger

           De mon coeur oppressé par l’atroce langueur,

           De mon moi qui reste, sur ta beauté, figé,

           Ensorcelé à fond par tes attraits charmeurs.

   

           Qu’il souffre loin de toi, loin de ton haleine ! 

           Grâce ! Viens dans mes bras et guéris sa douleur

           Par simple caresse, viens curer sa peine.      

          L’étreindre dans tes bras, lui prodiguer bonheur.

          Nous irons par l’oued, au milieu des roseaux,

          Des lauriers, tamaris, des ronces et palmiers

          Entre la dune d’or et les jardins si beaux

          Plantés de figuiers, de géants pommiers.

    

          Qu’elle est belle ta voix, douceur et harmonie,

          Legs d’une légende encore vierge

          Qui cache les amours, par les dieux, bénis   

          Vécues ardemment, sans voile, ni cierge.

          Nous irons nous marier sous nos beaux peupliers      

          Sur un tapis de fleurs odorantes et gaies,

          Non loin de la vigne verte et du figuier

          Fêtés par un concert de chants du merle et du geai. 

          Le printemps arrive, témoin de notre sacre.

          L’automne n’est pas loin, témoin de notre serment.

          O saisons lointaines ! Pitié de ma vie acre !

          Pliez les jours et les nuits ! Hâtez l’évènement ! 

          O Keira ! Trouve-moi le séjour pour rester,

         Rester à tout jamais dans tes bras accueillants,

         Par les jours joyeux, par les nuits veloutées,

         Evoluer toujours autour de ton rayon. 

 

         Toi qui parus en ce printemps fleuri et verdoyant, 

         Comme un soleil d’été aux aurores, 

         Ou la lune rousse dans un ciel attrayant, 

         Un jardin bien tenu embaumé de flore,

                                                 

         Toi qui soufflas de loin un espoir recherché    

         De saison en saison, qui m’avait ébloui, 

          Qui avait ranimé mon tonus relâché,         

         Sous le poids du doute, quand tout semblait enfoui, 

          

            

26
avr 2009

                                 Hommage à Charles-Robert Ageron.,

                                 Par Ahmed Bencherif

        Le grand historien, Charles –Robert Ageron, quitta la vie active sans gloire, pour avoir attaqué le syndrome du colonialisme en Algérie. Il en est ainsi des hommes d’exception qui crée des œuvres percutantes. Il quitta la vie le début septembre 2008, terrassé par la maladie.

       Sa thèse «  Les Musulmans algériens et
la France », soutenue en 1968, soit six ans après l’indépendance de l’Algérie, se distingue par une audace que peu de spécialistes pouvaient s’approprier pour piocher dans le passé colonial et le mettre à la disposition du lectorat. Elle est colossale et couvre la période allant de 1871 à 1919.  Elle constitue une référence de base pour l’intelligentsia, dénote l’analyse objective de la praxis coloniale multiforme, reflète une probité intellectuelle exemplaire, procède d’une clarté sidérante, dans la mesure où elle situe les évènements dans leur contexte historique pur et sans maquillage. Les investigations, que mena Ageron, nécessitèrent une grande persévérance, de l’opiniâtreté et surtout l’occultation de ses sentiments et de ses opinions.

      Ageron nous a fourni une didactique pour comprendre le passé colonial qui avait désastreusement évolué à partir de 1871, soit à l’avènement du gouvernement des maires. Disons tout de suite qu’il réfuta les thèses infirmes des penseurs coloniaux. Disons aussi qu’il rendit bien des fois hommage au peuple algérien pour être resté lui-même : fier, vaincu mais insoumis, résistant infatigable.

      Sa thèse m’avait permis de réfléchir, puis de comprendre les mécanismes que j’ai développés dans le roman historique « Marguerite tome 1 ». Par probité intellectuelle, je lui avais dédié cet ouvrage ; hélas, il ne put, pour cause de maladie, savourer le plaisir de savoir que sa thèse avait servi à faire un roman historique volumineux.    

      Le premier tome transpose le quotidien en Algérie, en situation conflictuelle grave de trois communautés : les colons, les juifs et ceux qu’on appelait honteusement indigènes. Sinistre tableau : séquestre, régime d’exception, sussions fiscales, parole muselée, famines régionales, internement administratif, déportation en Nouvelle Calédonie….

      Le second tome, qui paraîtra très prochainement, relate :

     - la révolution avortée des colons

- la crise anti-juive qui avait embrasé l’Algérie

     - l’insurrection de Marguerite

   Mon œuvre, telle que conçue, n’aurait certainement pas vu le jour, sans l’apport substantiel de Charles-Robert Ageron. Encore une fois, je lui rends hommage.

     Qu’il repose en paix !  

23
avr 2009
Posté dans Non classé par bencherif à 11:00 | 20 réponses »

                                  

14
mar 2009

                                                 

                                                                  Isabelle Eberhardt, 

                            Extrait de l’article de Abdelmajid Aboura,

                               Paru au quotidien d’Oran     

              A vingt ans (1897), elle est l »auteur d’un article publié à la nouvelle revue moderne intitulé « vision du maghreb » où elle dénonçait le massacre d’un village des OulaD Nail par les troupes légionnaires et tirailleurs. Cette manifestation échappe à la vigilance des critiques.           

           En septembre 1903, Victor Barrucand lui (Isabelle) offre de ^partir en qualité de reporter dans le Sud-oranais pour le compte du journal AKHABR, à la suite des évènements sur les razzias de Sfissifa, le siège de Taghit et l’affaire d’El –moungar (insurrection de Cheikh Bouama).              A Ain Sefra, siège du territoire militaire du Sud-oranais, sous le pseudonyme de Si Mahmoud, elle (Isabelle) remplit avec conscience son rôle d’envoyé spécial t interviewa les blessés d’Elmoungar, en donnant quelques détails sur les circonstances de la bataille.  

         Elle s’attarde surtout à expliquer l’état d’esprit des troupes. La thèse officielle qu’elle donne c’était Bled-El-Baroud, le pays de la poudre. Ces attaques n’étaient que le moyen de s’opposer ou de se défendre contre la main mise coloniale.           Elle fait la connaissance du général Lyautey qui lui demande de collaborer ; mais elle refuse ; elle est traitée de réfractaire. Ce qualificatif est rappelée dans tous les discours officiels relatifs à la région, comme celui du gouverneur général d’Algérie Roger Léonnard, le 28 novembre 1953, lors de l’inauguration du monument du maréchal Lyautey à Colomb Béchar. Même, le lauréat du grand prix littéraire de l’Algérie-année 1925, Gabriel Audislo, la traite d’espionne ou d’insurgé, (comprendre espionne contre
la France) dans le livre d’histoire «  visages de l’Algérie » DE FIN JANVIER à FIN MARS 1904 : voyage au Sud-oranais avec Victor Barrucand et détour à Oujda ‘Maroc)
 

         Début 1904, elle prit contact avec le mouvement anarchiste pour venir enquêter sur les exactions de l’armée coloniale sur la population civile suite aux défaites infligées par cheikh Bouamama aux colonnes du général Lyautey aux batailles de Sidi BElhouari, D’Elguetaf et de Mekitla.        De septembre à octobre, séjour à Ain Sefra.          

        De retour de Beni-ounif, elle est atteinte de la maladie palustre (paludisme) qui était répandue dans la région. Elle est terrassée par la douleur et la fièvre, elle rejoint Ain-sefra où elle est hospitalisée durant quinze jours.         Slimane Elhenni dans une maisonnette qu’elle avait louée dans le quartier riverain de l’oued. Le rendez-vous se termine tragiquement ? Crue subite de l’oued, Isabelle est enfouie dans les décombres de sa maison. Slimane parvient à s’enfuir. Le corps d’Isabelle est retrouvé deux jours plus tard. Près de son corps, son,t retrouvés des manuscrits plus ou moins endommagés qui par la suite sont confiés à Victor Barrucand. 

    Isabelle, dite si Mahmoud, est enterrée au cimetière de sidi Bougemaa.            

  «Elle était ce qui m’attire le plus au monde : une réfractaire. Trouver quelqu’un qui est vraiment soi, qui est hors de tout préjugé, de toute inféodation, de tout cliché et qui passe à travers la vie, aussi libérée de tout que l’oiseau dans l’espace ; quel régal. Je l’aimais pour ce qu’elle était et pour ce qu’elle n’était pas. J’aimais ce prodigieux tempérament d’artiste, et aussi tout ce qui en elle faisait tressauter les notaires, les caporaux, les mandarins de tout poils. » Le général Lyautey  

    

    

www.saphirnews.com/Isabelle-Eberhardt,-sa-voie-et-sa-foi-en-l-Islam_a3226.html –    

    

  www.lyautey.mosaiqueinformatique.fr/content/view/27/43/1/5/ –  

Lyautey à ain sefra    

  cuaab33.blogvie.com/ - 

lyautey et bouamama   

  

Présentation de l’ouvrage 

                                                 Marguerite tome 1  Au salon international du livre à Paris 

Le 17 et 18 mars 2009 à 10 heures 

          I- Le fond.

     Disons tout de suite que l’œuvre est originale, élaborée sur une enquête minutieuse et une analyse objective des données historiques du dernier quart du 19ème siècle dont

elle relate les évènements majeurs de la colonisation de l’Algérie. C’est une période riche en drames, oui la richesse n’est pas souvent pure et saine et les grands écrivains français, métropolitains dis-je, ne s’y penchèrent guère et ne l’avaient pas intégrée dans leurs travaux.. Censure? Manque de motivation? Pourtant ce drame état connu en France et nous avons deux témoignages et pas des moindres: Victor Hugo militait pour donner l’instruction publique aux enfants indigènes; Stendhal dénonçait les exactions. Bien sûr, l’un et l’autre le faisaient timidement. Quant aux écrivains algériens, qui avaient écrit, ils évoluèrent dans leurs travaux  autour de la misère à

la Jean Val Jean de Victor Hugo. Ils n’avaient pas restitué le contexte historique de l’époque étudiée. Car on n’y voit vraiment pas les valeurs propres du peuple, ni ses caractères distinctifs,  encore moins  la fortune qu’il détenait ou l’instruction et la culture. Par ailleurs, les écrivains coloniaux n’avaient pas non plus consacré leur plume aux histoires du pays dans lequel ils vivaient. Ils étaient carrément des penseurs coloniaux pour accoucher de théories farfelues pour mieux brimer et oppresser et mener un combat raciste. C’étaient presque des nettoyeurs ethniques, dans la mesure où ils prônaient la déportation pure et simple des indigènes et des indigènes assimilés, soit les juifs qui avaient pourtant accédé à la citoyenneté française. 

      L’œuvre, qui devait être  immense pour mieux situer le phénomène colonial, tourne autour de trois monstres qui dévoraient le peuple conquis et sans lesquels la colonisation n ‘aurait pas été possible : 

      - Le séquestre, invention romaine étoffée par le parti colonial. Depuis la grande guerre de 1871. Il frappait, très fort, toutes les tribus pour les déposséder de leurs terres agricoles. En vingt ans, il avait versé au domaine public un million d’has, soit deux fois plus qu’il n’avait été pris de terre pendant quarante ans de régime militaire qui était plus ou moins clément pour le peuple conquis qui à son tour lui réservait une quelconque sympathie. 

     - L’impôt avait un caractère exorbitant et paupérisait les tribus; il était exigible séance tenante, sans préavis et sans délai  et se réservait le droit de recourir à l’huissier pour en assurer l’entrée. Le redevable se débrouillait pour payer et vendait tout pour échapper  à l’huissier, autre mangeur de fortune. Souvent, on le menaçait de mettre sa femme en prison, s’il ne payait pas et bien des fois la femme avait fait de la prison dans ces conditions.      

     - Une guerre sans nom est menée contre les populations forestières par les trois conservateurs départementaux dont les pouvoirs étaient exorbitants et les actes sans appel, fût-ce par le gouverneur général et les gardes forestiers frappaient d’amendes sans foi ni loi. Si le fellah des plaines était refoulé vers les piedmonts, le forestier était refoulé vers les montagnes. Cette politique, dit-on, servait à protéger l’environnement contre les feux de forets et leurs destructions.  Au fond, elle répondait à un double intérêt économique : séquestrer des terres et les verser dans le domaine public pour les besoins croissants de la colonisation; satisfaire les appétits voraces des concessionnaires qui surexploitaient l’un des maquis les lus denses au monde pour produire du tanin pour les fabriques du cuir et des textiles. 

    La colonisation, synonyme d’accaparement des terres, se fait à outrance sans pitié, ni clémence. Elle reste froide devant les famines régionales, principalement celle du Chélif en 1892 où des milliers d’affamés sont interdits d’entrer dans les villes et les villages, par mesure d’hygiène, comme s’ils étaient des lépreux, se nourrissent d’herbes et de glands, meurent le long des sentiers, leurs dépouilles exposées aux charognards. Ainsi, la généreuse vallée du Chélif eut ce triste surnom de la vallée de la mort. 

   Dans cette tragédie, la société évolue, prisonnière de ses contradictions. Le conflit permanent oppose les trois communautés : les colons, les indigènes, les juifs. 

     - Les colons ne se suffisent pas et réclament, pour eux seuls, l’autonomie de l’Algérie. (Certains illuminés réclament l’indépendance, inspirés par la guerre d’indépendance de Cuba.) Ils réclament aussi l’annulation du décret Crémieux qui avait donné lé citoyenneté française aux juifs. 

    - Par les urnes, les Juifs s’attirent des ennemis tour à tour parmi les opportunistes et les radicaux. Ils sont maltraités, molestés, pillés par les colons qui ne craignent nullement la loi, car ils sont la loi. Cette impunité conduira à la crise anti-juive qui avait embrasé l’Algérie en 1898. 

   - L’indigène, ou le peuple dominé. Le peuple est vaincu, mais reste insoumis. Au terme d’une résistance armée de 40 ans, il continue de résister pacifiquement Il rejette la naturalisation, l’assimilation. Sa confiance pour retrouver sa liberté n’est jamais ébranlée. Il rejette le droit positif, conserve la charia, son culte, ses zaouïas pour l’enseignement et la solidarité. La parole orale de ses aèdes conserve le flambeau de la liberté allumée.   

    Le récit nous plonge dans le mode de vie de chaque communauté, son intimité familiale, ses amours, ses haines, ses jalousies, ses péchés, ses ambitions. C’est dans ce contexte que grandit Hamza, fils de famille maraboutique, plus ou moins riche. Cet adolescent idéaliste, qui ne manque de rien, souffre du mal de ses gens. Dans son esprit, germe l’idée de la révolution. Il en fait un rêve qui se précise de jour en jour pour devenir un projet pour lequel il vit. 

      II-. La forme

       La forme s’articule autour d’axes principaux : 

    - Le narrateur est impliqué dans la trame du roman.    

    - L’intertexte reflète le patrimoine culturel de l’auteur et permet de replacer dans un nouveau contexte les mémoires oubliées de certaines civilisations, peuples ou personnages historiques incontournables.   

    - Le travail de la langue est bien ourdi. Celle-ci est apprivoisée et permet à l’auteur de faire une œuvre d’artiste merveilleuse.      - Les emprunts complexes du dialecte algérien sont transposés vers la langue française, sans perdre de leur beauté, ni de leur musicalité.   

    - L’oralité. Ainsi, les chants populaires, qui sont la véritable culture du peuple, sont fixés par une traduction subtile et très évoluée qui en rehausse la beauté. 

                                                                                                  Ahmed Bencherif,

                                                                     Auteur de Marguerite T/1

                                                Présentation de l’ouvrage 

                                                     La grande ode 

                                           Au salon international du livre 

                                      A Paris – 17 et 18 mars 2009- 

        Jocelyne ou l’amour fou 

         I-  Le fond

      C’est un amour qui naquit sur la beauté de l’âme, ce qui le prive de toute sensualité, tant est si bien que le corps fait vibrer les sens et se loge à tout jamais dans la mémoire. L’image est effectivement suggestive par la couleur et les formes attrayantes qui habitent le cœur. C’est dire que dans ce cas de figure, l’inspiration vient d’elle-même et crée des peintures merveilleuses et fascinantes. En somme, l’héroïne est identifiable, car elle a un corps, elle a une vie.          C’est tout à fait le contraire avec la beauté de l’âme, l’héroïne peut être toute femme. Oui, elle est anonyme et toute autre femme peut s’y retrouver. Elle n’est pas une femme libre, ce qui explique cet amour courtois ou l’adulation que lui voue le poète. Comme, il a fallu la chanter, le poète se devait trouver une formulation poétique illustrée par un voyage mystique, une odyssée des temps modernes qui atteint parfois la mythologie. 

     Le ton est triste, c’est la déploration. Car cet amour est condamné; il lie un Algérien et une Française dont les états se livrent une lutte sourde, en créant des barrières aux flux de personnes. De ce fait, le poète propose à son aimée de faire l’immigration par la mer, au risque de périr et faire le festin des requins. Il est sincère et dans cette élégie, chaque strophe respire Jocelyne qui incarne entièrement la grande ode. 

   

    II- La forme

   L’ode est originellement une pratique sociale chez les Grecs, chant au son de la lyre, et une Qasida publiable à
la Mecque à l’époque préislamique. Dans les deux cas, elle obéissait au concours pour gagner de l’audience. Pour le premier cas, on distingue la poétesse Sappho qui aurait vécu au 6ème siècle avant J.C.; dans le 2ème cas, c’est Imrou el Kais du 6ème siècle de l’ère chrétienne. 

  

     On peut dégager certains aspects: 

      - La puissance du lyrisme fascine le lecteur et le transpose dans une évasion vers la pluralité des sens et la quête du sens, malgré la construction poétique en alexandrin qui emprisonne le sens. 

      - L’effet sonore de la rime a permis au poète de transposer l’ode de sa définition originelle vers une nouvelle forme du voyage mystique. 

     - Le souffle reflète la créativité qui se caractérise par la richesse des images, la longueur du poème, la précision du signifiant à une multitude de signifiés, spécifiquement spirituels.        - Par la longueur, (environ 1500vers, elle rejoint les pendentifs de l’antiquité arabe auxquels elle ressemble dans une certaine mesure au double plan de la déploration et de la solennité.   

Ahmed Bencherif                                                                       Auteur de La grande ode 

     salon international du livre à Paris du 13 au 18 mars 2009

Une nouvelle fois, j’ai l’immense plaisir d’annoncer à mes lecteurs que je suis noblement honoré de faire ma toute première vente-dédicace de Marguerite T/I et la grande ode, au salon internatioonal du livre à Paris, capitale prestigieuse de la culture. Je ne puis que vous dire du fond du coeur que mon rêve se réalise et que toutes les difficultés rencontrées et les peines endurées prennent miraculeusement fin par ma belle entrée au salon international du livre de Paris dont la renommée mondiale a été faite par des hommes de lettres éteints ou encore en vie. Gloire à eux tous !

    Soyez alors nombreux à honorer un écrivain algérien d’expression française au satnd de mon éditeur Publiibook stand B63 que je remercie vivement pour cette insigne distinction qu’il me consacre.

   Je vous remercie pour votre bonne volonté et vous souhaite de meilleurs lendemains. 

                                                                          

MES LIVRES AU SALON DU LIVRE
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11
août 2008
Posté dans culture par bencherif à 8:37 | 11 réponses »

       J’ai l’immense plaisir d’annoncer aux blogers la publication de mon premier ouvrage Marguerite tome premier aux éditions Publibook, 14 rue des Volontaires 75015 Paris.

      Ce premier tome met en exergue la praxis coloniale multiforme, subie par des hommes qu’on désignait par la loi comme des Indigènes, soit sans individualité propre et qui, à ce titre n’avaient aucun droit. Ils formaient néanmoins un peuple fier, resté insoumis, toujours en rébellion.

       Au-delà du drame, c’est un voyage merveilleux dans le temps, qui illustre une somme de plages de la civilisation des hommes de la haute antiquité et de belles curiosités.

      - La pêche des précieuses dans les eaux profondes de ma mer d’Oman, qui ramenée à son époque, nous parait comme un miracle. Mais c’était de l’ingéniosité, de l’audace et de l’opiniâtreté des plongeurs qui traversaient mille péripéties et le danger de mort à tous les instants.

      - La vision heureuse de Constantin le Grand, qui lui avait permis de vaincre ses ennemis dans la bataille du Pont et par reconnaissance au Christ, il autorisa le libre exercice du culte chrétien.

       - Une bizarroïde façon avait permis l’introduction du vin dans le grand royaume de l’Inde aux temps très anciens.

       Tous ces inédits, aussi beaux les que les autres, jalonnent le récit et lui prodigue du charme et du fantastique.

       Sans prétention de ma part, l’ouvrage procure un indicible plaisir et une valeur ajoutée à la culture.

       Un conseil d’ami : lisez-le. 

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