Florence, extrait de l’odyssée à paraitre ahmed bencherif
Florence
Florence, doux rêve qui vient la nuit
Chanter la romance au son de la lyre,
Curer l’âme troublée par l’affreux ennui,
Guérir la plaie du cœur, chasser le délire,
Ouvrir les horizons au-delà des grands flots,
Elire le logis dans les bois verdoyants,
Cultiver le jasmin, épandre le pavot,
Insuffler dans ma vie ses charmes attrayants.
La lune disparaît lorsque tu apparais :
La voûte céleste est alors brillante,
Constellée en grappes par tes beaux attraits,
Œuvre d’art grandiose, sublime et fascinante.
Au clair de Florence, la romance est chantée,
La sonate est jouée, les notes se plaignent,
Les houris évoluent en danses envoûtées
Et dans l’eau bleue du lac les cygnes se baignent.
Ta beauté surpasse les pierres précieuses,
Rouges et violacées, vertes et bleues, argentées,
Astre magnifique, de couleurs berceuses,
De radiations tendres, à jamais attestées.
Le soleil se couche, lorsque tu apparais ;
Alors le ciel est bleu, baigné de lumière,
La nature active dans ses plus beaux attraits,
Les jolis passereaux chantent leur grand concert,
Les fleurs s’épanouissent, les lys et les lilas,
Les herbes renaissent, les moissons durent l’an,
Les branchages valsent malgré leurs entrelacs,
Les senteurs enivrent, charriées par les vents.
Tes dards brûlent l’aigle dans son lointain envol
Et soufflent l’air chaud sur la neige qui fond.
Ma main ne brûle au feu de forêts des saules,
Mais brûle sur ta joue, jusqu’au derme profond.
Les fleurs épanouissent à ta seule haleine,
Avec précocité et de meilleurs éclats.
Mon talent s’enflamme de poésie pleine,
Par ton hale qui tient mon être dans ses appâts.
grappes de raisins, extrait odyssée à paraitre par ahmed bencherif
Grappes de raisins
En forme de grappe de raisin juteuse,
Qui brille au soleil par les jours de juillet,
Réveille les envies combien amoureuses,
Parmi les feuillages vert clair et douillet,
Plus grosse que le fruit du chétif grenadier,
Qui, pendant, balance au toucher d’un rameau,
Garde jalousement son nectar très envié,
Attendrit de couleurs et cure de maints maux,
Charnue comme nèfle, tendre dans la bouche,
Filante dans la main, brûlante dans les sens,
Cette cime de chair succulente enclenche
Un très fort sentiment d’extase et de transe.
C’est ton orgueil comblé, frais et impérissable,
Qui vit plus dans ta chair, plus encore dans ton cœur.
Il fut le témoin présent et invulnérable
De tes jours sereins ou vifs, tes joies ou tes langueurs.
Tu la pares d’écrin de soie noire ou rouge,
Couleurs violentes bien suggestives,
Qui donnent à chacun un tendre vertige,
L’élan de conquête de façon hâtive.
Le regard s’y pose, tu en es heureuse,
Tu jouis de plaisir, tu te sens la femme,
Tu décroches le prix de jolies berceuses,
Compliments sincères, venus du fond de l’âme.
Ta volupté, aussi, jamais inassouvie :
De câlins en câlins, tendres ou passionnés,
Elle en est vierge, tout au long de ta vie,
Toujours glorieuse, et à jamais fanée.
C’est ton sein féminin émergeant de ta chair,
De rondeur unique, appât pour le regard,
De belle volupté, qui croit en égal pair
Dès la naissance et pointe ses beaux dards.
bleu oeillet’extrait de l’odyssée à paraitre ahmed bencherif
Bleu œillet
Je te vis radieuse, vêtue de bleu oeillet
Entre le tapis vert et le jaune doré,
Sous l’éther par journée très peu ensoleillée
Et, tout autour de toi, se dressaient les fourrés.
Tes noirs cheveux retombaient sur tes seins,
Tes yeux éjectaient la flamme pour brûler,
Lovés sous les cils noirs, sur ton visage sain
Sans faux pli, ni rides dont la peau était halée.
Tu étais si belle dans ce champ de blé mûr,
Gracieuse comme la biche de ton bled,
Attirante sans fin, rafraîchie par l’air pur,
Souriante à l’envie, sûr de ton remède.
Les épis caressaient tes jolies mains brunes
Les herbes s’inclinaient à tes pieds couverts.
Par émoi, l’artiste retenait son haleine
Et de partout montait le chant de l’univers.
Derrière toi, le champ prenait sa naissance,
Pour se jeter loin et finir au tapis vert
Fermé par une haie de plantes peu denses
Qui fermaient l’horizon où naissait le bel éther.
Un vent léger soufflait, caressait tes cheveux,
Baisait ton visage, rafraîchissait ta peau
Collait ta chemise sur ton corps délicieux,
Te susurrait à l’ouie l’évasion au hameau,
Roucoulait la chanson de l’amour à venir,
Berçait les feuillages où nichaient les oiseaux
Faisait flotter le blé joyeux de t’accueillir,
Heureux de vivre un jour avant la fatale faux.
Le gazon immense, par ci par là terreux,
Te faisait un beau lit très épais et tendre
Pour mouiller de rosée ton corps svelte et gracieux
En sentir l’haleine sans plus attendre,
Pour vivre des moments de plaisir intense,
Gravé en mémoire jusqu’à la fin des temps,
Oublier tes soucis, détruire tes transes,
Jouir à satiété de joie cachée longtemps.
Nadia, extrait de l’odyssée à paraitre ahmed bencherif
Nadia !
Le pari n’est tenu pour te rendre grâce.
Ton éclat nuancé de rose et de pourpre,
Evoque le rubis qu’un peintre ne trace
Q’un chantre ne chante dans l’ode champêtre.
Ton mérite est plus cher qu’un diamant royal,
Ta valeur surpasse les joyaux de la terre,
Ta vertu génère des saintes de chorale,
Tu es ce prodige de notre univers.
Dussè-je muer en encensoir précieux
Et te sanctifier par des fumigations
Qui renvoient mes tendres complaintes aux cieux
Et livrent le sujet de mes émotions.
Ma magie du verbe n’est péché, ni crime.
C’est l’âme qui parle, dit ce qu’elle ressent.
C’est le coeur qui vibre par affolant rythme.
Mon vers en cascade déplore l’air stressant.
Ai-je de la grandeur ? Quel joli compliment !
Et de la puissance ? Tu me hisses au faîte,
Aux hautes sphères du merveilleux firmament.
J’en suis ravi chère Nadia que tu l’attestes.
Mon lyrisme est pour toi, femme de culture.
Cherche-t-il à dérober un amour sans espoir ?
Oh que non ! Il te loue pour ta belle allure,
Comme dîme à payer pour tes veillées du soir.
Le chant n’est pas magie, c’est de l’art recherché,
Evertué d’idéal et de franchise du cœur,
Où l’âme désire planer et chevaucher,
Passionnée de sublime, extasiée de bonheur.
extrait de l’odyssée à paraitre, par ahmed bencherif
Keira
O Keira ! Ecoute mon appel dans la nuit
Solitaire et vide, monotone et triste,
Sous un ciel sombre sans lune qui reluit
Sans constellations brillante, filante.
O Keira ! Ecoute mon appel émerger
De mon coeur oppressé par l’atroce langueur,
De mon moi qui reste, sur ta beauté, figé,
Ensorcelé à fond par tes attraits charmeurs.
Qu’il souffre loin de toi, loin de ton haleine !
Grâce ! Viens dans mes bras et guéris sa douleur
Par simple caresse, viens curer sa peine.
L’étreindre dans tes bras, lui prodiguer bonheur.
Nous irons par l’oued, au milieu des roseaux,
Des lauriers, tamaris, des ronces et palmiers
Entre la dune d’or et les jardins si beaux
Plantés de figuiers, de géants pommiers.
Qu’elle est belle ta voix, douceur et harmonie,
Legs d’une légende encore vierge
Qui cache les amours, par les dieux, bénis
Vécues ardemment, sans voile, ni cierge.
Nous irons nous marier sous nos beaux peupliers
Sur un tapis de fleurs odorantes et gaies,
Non loin de la vigne verte et du figuier
Fêtés par un concert de chants du merle et du geai.
Le printemps arrive, témoin de notre sacre.
L’automne n’est pas loin, témoin de notre serment.
O saisons lointaines ! Pitié de ma vie acre !
Pliez les jours et les nuits ! Hâtez l’évènement !
O Keira ! Trouve-moi le séjour pour rester,
Rester à tout jamais dans tes bras accueillants,
Par les jours joyeux, par les nuits veloutées,
Evoluer toujours autour de ton rayon.
Toi qui parus en ce printemps fleuri et verdoyant,
Comme un soleil d’été aux aurores,
Ou la lune rousse dans un ciel attrayant,
Un jardin bien tenu embaumé de flore,
Toi qui soufflas de loin un espoir recherché
De saison en saison, qui m’avait ébloui,
Qui avait ranimé mon tonus relâché,
Sous le poids du doute, quand tout semblait enfoui,
10 avril, 2013 à 8:52
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9 avril, 2013 à 10:40
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